https://img15.hostingpics.net/pics/5379 ... 8B541D.jpgMariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 21:53Ah mince ma Grubie est à l’horizontale (est ce que quelqu'un saurait par hasard faire faire une rotation à une photo à partir d'un lien sur un hébergeur d'images ?)
The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
- Franz Muzzano
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
??Franz Muzzano a écrit : ↑05 déc. 2017, 23:30https://img15.hostingpics.net/pics/5379 ... 8B541D.jpgMariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 21:53Ah mince ma Grubie est à l’horizontale (est ce que quelqu'un saurait par hasard faire faire une rotation à une photo à partir d'un lien sur un hébergeur d'images ?)
Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Tu la retournes
Tu la réduis
Tu la renommes
Tu la charges
Et tu nous la livres prête à point
Bernard
Ça te va comme ça Polo ?
snarkkk
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Merci
(Bon tu m’expliqueras en MP comment tu as fait)
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
ErreurMariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 23:32??Franz Muzzano a écrit : ↑05 déc. 2017, 23:30https://img15.hostingpics.net/pics/5379 ... 8B541D.jpgMariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 21:53Ah mince ma Grubie est à l’horizontale (est ce que quelqu'un saurait par hasard faire faire une rotation à une photo à partir d'un lien sur un hébergeur d'images ?)
Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Et voilà !!! C'est fait.
Merci à Catherine et Bernard de leur assistance à un handicapé du clavier
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
La capture de la Grubie est un art, comme celle de la Galinette Cendrée !MariaStuarda a écrit : ↑06 déc. 2017, 09:14Et voilà !!! C'est fait.
Merci à Catherine et Bernard de leur assistance à un handicapé du clavier
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Concert du 4 décembre 2017 au Deutsche Oper de Berlin
Reine des scènes allemandes depuis des décennies, Edita Gruberova abordait en souveraine ce deuxième récital berlinois et le public était venu rendre hommage à la Diva. Un maître de cérémonie que je n’ai guère compris, germanophile mais pas phone que je suis, retraçait les grandes étapes de la vie de la Grubie. Égarés dans ce public d’inconditionnels, quelques détracteurs affichaient leur mauvaise humeur à l’entracte, signe que la soprano est encore une artiste clivante comme en témoignent régulièrement les débats sur notre forum.
La première partie était la même qu’à Kyoto et même si cela permet de se rappeler que sa carrière mozartienne fit sa gloire, qu’elle reste une interprète d’exception de ce compositeur, c’est principalement sa Donna Anna qui m’a complètement convaincu.
Mais tout cela n’était qu’amuse bouche car la Gruberova est un grand fauve qui se plaît à mettre KO son public sur la longueur et grâce aux audaces, souvent discutées et parfois discutables, qu’elle ose encore se permettre après 50 ans de carrière.
Ainsi, s’autorisant la quasi totalité du 3ème acte de Traviata (je l’écoutais pour la première fois dans ce rôle à Versailles dans les années 80), entourée de jeunes artistes irréprochables (Matthew Newlin, Markus Brûck, Nicole Haslette, Andrew Harris)) tout comme, il y a un mois, elle redonnait, au Japon, plusieurs représentations de Lucia di Lammermoor. Et la magie est là, qui m’a hypnotisé pendant toute cette partie d’acte, instantanément, d’abord par un « addio del passato » magnifique puis par une capacité intacte à faire passer les souffrances ... d’une jeune fille.
Puis vint Roberto Devereux, morceau qui sera de toutes ces représentations de célébration de son 50e anniversaire, morceau dont on peut considérer aujourd’hui qu’il incarne le plus parfaitement la phase actuelle de sa carrière. Pour l’avoir entendu à Kyoto, on a atteint là probablement ce que j’ai entendu de mieux incarné par la diva. Elle est clairement Elisabeth. Ce rôle lui est familier et lui colle à la peau. Nulle doute que beaucoup feront la fine bouche (et notamment sur son aigu final qu’elle ose une fois de plus à pleins poumons et tenu de longues secondes) ; moi j’étais en transe. Que voulez vous ? On ne se refait pas …
Alors, arrivé à ce moment du concert, dans une salle qui exulte et une standing ovation d’une salle chauffée à blanc, elle ose à 71 ans, se lancer dans Wagner et l’air d’Elisabeth de Tannhäuser. Folle ? Oui sans aucun doute. Mais ça a de la gueule, rien de wagnérien, plutôt mozartien.
Enfin, pour terminer sur une note plus légère, elle se lance dans « Mein Herr Marquis » de la chauve-souris, question de nous achever et de nous laisser partir joyeusement vers d’autres aventures.
Avec Skipy, nous sautillons dans les rues en ce soir de fête et je file au lit car la nuit va être courte.
Viva Edita et RDV à Zurich en janvier pour les trois reines, nous dit on.
Elle est folle ? Oui ! Et nous avec …
Reine des scènes allemandes depuis des décennies, Edita Gruberova abordait en souveraine ce deuxième récital berlinois et le public était venu rendre hommage à la Diva. Un maître de cérémonie que je n’ai guère compris, germanophile mais pas phone que je suis, retraçait les grandes étapes de la vie de la Grubie. Égarés dans ce public d’inconditionnels, quelques détracteurs affichaient leur mauvaise humeur à l’entracte, signe que la soprano est encore une artiste clivante comme en témoignent régulièrement les débats sur notre forum.
La première partie était la même qu’à Kyoto et même si cela permet de se rappeler que sa carrière mozartienne fit sa gloire, qu’elle reste une interprète d’exception de ce compositeur, c’est principalement sa Donna Anna qui m’a complètement convaincu.
Mais tout cela n’était qu’amuse bouche car la Gruberova est un grand fauve qui se plaît à mettre KO son public sur la longueur et grâce aux audaces, souvent discutées et parfois discutables, qu’elle ose encore se permettre après 50 ans de carrière.
Ainsi, s’autorisant la quasi totalité du 3ème acte de Traviata (je l’écoutais pour la première fois dans ce rôle à Versailles dans les années 80), entourée de jeunes artistes irréprochables (Matthew Newlin, Markus Brûck, Nicole Haslette, Andrew Harris)) tout comme, il y a un mois, elle redonnait, au Japon, plusieurs représentations de Lucia di Lammermoor. Et la magie est là, qui m’a hypnotisé pendant toute cette partie d’acte, instantanément, d’abord par un « addio del passato » magnifique puis par une capacité intacte à faire passer les souffrances ... d’une jeune fille.
Puis vint Roberto Devereux, morceau qui sera de toutes ces représentations de célébration de son 50e anniversaire, morceau dont on peut considérer aujourd’hui qu’il incarne le plus parfaitement la phase actuelle de sa carrière. Pour l’avoir entendu à Kyoto, on a atteint là probablement ce que j’ai entendu de mieux incarné par la diva. Elle est clairement Elisabeth. Ce rôle lui est familier et lui colle à la peau. Nulle doute que beaucoup feront la fine bouche (et notamment sur son aigu final qu’elle ose une fois de plus à pleins poumons et tenu de longues secondes) ; moi j’étais en transe. Que voulez vous ? On ne se refait pas …
Alors, arrivé à ce moment du concert, dans une salle qui exulte et une standing ovation d’une salle chauffée à blanc, elle ose à 71 ans, se lancer dans Wagner et l’air d’Elisabeth de Tannhäuser. Folle ? Oui sans aucun doute. Mais ça a de la gueule, rien de wagnérien, plutôt mozartien.
Enfin, pour terminer sur une note plus légère, elle se lance dans « Mein Herr Marquis » de la chauve-souris, question de nous achever et de nous laisser partir joyeusement vers d’autres aventures.
Avec Skipy, nous sautillons dans les rues en ce soir de fête et je file au lit car la nuit va être courte.
Viva Edita et RDV à Zurich en janvier pour les trois reines, nous dit on.
Elle est folle ? Oui ! Et nous avec …
Re: The Gruberova 50th anniversary Tour - Kyoto/Berlin/Milan/Zurich/Vienne... - 2017-2018
Une telle passion fait plaisir à lire ! J'ai mis sur Voldemort l'air de Donna Anna pour le moment et je reconnais que la fraîcheur de sa voix est quelque chose qui me stupéfie toujours. Néanmoins, je suis désolé mais les minauderies me dérangent, à la fois à l'écoute et surtout si je la regarde. J'ai par ailleurs beaucoup de mal avec certains aigus. Dommage car il y a quelques jolis moments dedans. Après, je sais que l'impression en salle, surtout si on est fan, est particulière car elle dégage quelque chose. C'est un monstre sacré du côté des sopranos encore en activité et tout simplement le dernier.