Tancrède à Toulon : Ewa Podles !

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nina
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Message par nina » 04 mars 2005, 00:42

De retour de Toulon où j'ai eu le plaisir d'assister à la représentation du 2 mars...
Je suis tout à fait d'accord avec tout ce qu'écrit Muriel, que je regrette de n'avoir pas rencontrée. Et merci à Barberine et aux autres d'avoir pensé à nous !

j'ai bien aimé le côté premier degré de la mise en scène, le clinquant qui en fait un cliché chromo. Enfin ce n'est pas prétentieux mais ambitieux et j'apprécie. Je suis d'accord pour l'orchestre et les choeurs (certains de ces messieurs avaient l'air d'avoir peur de la Podles !) mais le chef était souriant et attentif...j'ai beaucoup aimé le ténor (Mario Zeffiri) avec son petit côté Blake en plus jeune et joufflu, j'aurai d'avantage vu l'aménaîde dans Tosca mais bon c'est un rôle séria assez lent et elle est très expressive: on y croit.
Voir Ewa dans un rôle long et varié est extraordinaire car ce n'est pas seulement une voix exeptionelle, c'est aussi une actrice, elle est morte superbement ! Elle exelle aussi dans les duos, celui avec Zeffiri...le pied !
Enfin ce n'était pas plein, donc si vous êtes dans la région il vous reste la soirée de demain pour en profiter.
Moi je ne regrette pas mes 8h de TGV !

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lyricomaniaque
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Message par lyricomaniaque » 07 mars 2005, 10:12

Je voudrais juste rajouter une remarque suite au post que j'ai déposé concernant la représentation du mercredi 2 mars. N'ayant pas "piraté" la soirée, j'ai tenté de retrouver les sensations fortes de la représentation en réécoutant l'enregistrement Naxos - excellent par ailleurs : en mettant sur la platine le début du duo avec Aménaide au second acte - véritable crépitement euphorique lors de la représentation - je n'ai presque rien retrouvé des émotions ressenties sur le vif.

Ce n'est certes pas une découverte, mais je voudrais redire ici à ceux que ses disques laissent perplexes ou qui doutent de succomber à ses charmes qu'Ewa Podles, comme toutes les véritables voix d'opéra, DOIT ËTRE ENTENDUE DAL VIVO ! Même en ayant assisté à la représentation, je n'ai pas retrouvé l'urgence de la projection, ce vertige qu'elle procure sur le vif. Le micro écrase tout, et la voix en trouve sa véritable dimension qu'en salle. Le studio fige aussi cet élan irrésistible.

Poursuivez, telles des furies baroques, Dame Ewa dès qu'elle passe dans un théâtre !

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