Pour ma rentrée musicale, ce concert sous la direction de Gustavo Dudamel à la PP dimanche 9 septembre.
Franz Schubert
Symphonie n° 3
En quatre mouvements
Adagio maestoso — Allegro con brio
Allegretto
Menuetto. Vivace
Presto vivace
Gustav Mahler
Symphonie n° 4
En quatre mouvements :
Bedächtig. Nicht eilen
In gemächlicher Bewegung. Ohne Hast
Ruhevoll
Sehr behaglich (pour voix : Das himmlische Leben)
Mahler Chamber Orchestra
Gustavo Dudamel, direction
Golda Schultz, soprano
(il reste des places...)
Le lien avec le programme distribué en salle
https://philharmoniedeparis.fr/sites/de ... 010_bd.pdf
Mahler/Schubert - Dudamel - Mahler Chamber orchestra - Philharmonie de Paris - 9/09/18
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Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Mahler/Schubert - Dudamel - Mahler Chamber orchestra - Philharmonie de Paris - 9/09/18
Golda Schulz, (tres ) belle Freia et fille fleur à Munich cette année, sera probablement bien intéressante à écouter dans la Quatrième.
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Re: Mahler/Schubert - Dudamel - Mahler Chamber orchestra - Philharmonie de Paris - 9/09/18
Je l'avais beaucoup appréciée également cet été, une des fines fleurs de la troupe du Bayerische Staatsoper
Une photo des répétitions à la PP.
Photo: Geoffroy Schied, publiée sur le site du MCO.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Mahler/Schubert - Dudamel - Mahler Chamber orchestra - Philharmonie de Paris - 9/09/18
Salle comble pour cette rentrée du simple fait de la présence de Dudamel, véritable star chez les jeunes chefs et qui mérite bien son succès.
Certains chefs, outre leur talent de musicien, sont, de plus plaisants à voir diriger tant ils semblent littéralement danser sur leur estrade, sans pourtant en faire de trop, en "phase" totale avec leurs musiciens tout simplement.
Dudamel est de ceux-ci : il allie grâce et efficacité.
Les deux oeuvres proposées sont de même mode majeur sur le papier (à musique) et toutes deux de forme classique en quatre mouvements, mais près d'un siècle les sépare et sur le plan de l'orchestration et de la composition elles sont à mille lieux l'une de l'autre.
La symphonie de Schubert (1815) est une oeuvre de débutant, encore très influencé par Mozart et Haydn, encore très "scolaire", malgré un évident et déjà très développé, sens de la mélodie. C'est agréable surtout joué par le MCO en formation début 19ème, et sous la baguette légère et inspirée du maestro. Ce n'est pas transcendant.
Le morceau de choix est évidemment Mahler. Cette fameuse quatrième avec voix sur le dernier mouvement (1901), symphonie pour soprano solo et orchestre. Le quatrième mouvement est d'ailleurs le dernier Lied du cycle Des Knaben Wunderhorn qui a été écrit quelques années avant par Mahler et intitulé Das himmlische Leben (la vie céleste).
L'orchestre est en formation beaucoup plus importante (8 contrebasses, une harpe, timbales et percussions, 4 flûtes, 4 cors etc..., mais ni tuba ni trombone ce qui est rare chez Mahler) et surtout ménage des contrastes très importants au sein même d'un mouvement avec des passages dissonants alternant avec des morceaux d'un lyrisme émouvant, des solos de flûte et de clarinette sublime, et cette voix céleste qui s'élève pour conclure rêveusement une symphonie remplie de richesses et de surprises.
Dudamel aime cette musique, aime cet orchestre, aime sa soprano et tout cela donne une très grande harmonie pour une oeuvre difficile.
Dommage que, comme toujours, depuis le deuxième balcon, la si jolie voix de Golda Schultz paraisse parfois un peu menue...alors qu'à Munich, elle chantait Wagner avec toute la puissance requise...
Certains chefs, outre leur talent de musicien, sont, de plus plaisants à voir diriger tant ils semblent littéralement danser sur leur estrade, sans pourtant en faire de trop, en "phase" totale avec leurs musiciens tout simplement.
Dudamel est de ceux-ci : il allie grâce et efficacité.
Les deux oeuvres proposées sont de même mode majeur sur le papier (à musique) et toutes deux de forme classique en quatre mouvements, mais près d'un siècle les sépare et sur le plan de l'orchestration et de la composition elles sont à mille lieux l'une de l'autre.
La symphonie de Schubert (1815) est une oeuvre de débutant, encore très influencé par Mozart et Haydn, encore très "scolaire", malgré un évident et déjà très développé, sens de la mélodie. C'est agréable surtout joué par le MCO en formation début 19ème, et sous la baguette légère et inspirée du maestro. Ce n'est pas transcendant.
Le morceau de choix est évidemment Mahler. Cette fameuse quatrième avec voix sur le dernier mouvement (1901), symphonie pour soprano solo et orchestre. Le quatrième mouvement est d'ailleurs le dernier Lied du cycle Des Knaben Wunderhorn qui a été écrit quelques années avant par Mahler et intitulé Das himmlische Leben (la vie céleste).
L'orchestre est en formation beaucoup plus importante (8 contrebasses, une harpe, timbales et percussions, 4 flûtes, 4 cors etc..., mais ni tuba ni trombone ce qui est rare chez Mahler) et surtout ménage des contrastes très importants au sein même d'un mouvement avec des passages dissonants alternant avec des morceaux d'un lyrisme émouvant, des solos de flûte et de clarinette sublime, et cette voix céleste qui s'élève pour conclure rêveusement une symphonie remplie de richesses et de surprises.
Dudamel aime cette musique, aime cet orchestre, aime sa soprano et tout cela donne une très grande harmonie pour une oeuvre difficile.
Dommage que, comme toujours, depuis le deuxième balcon, la si jolie voix de Golda Schultz paraisse parfois un peu menue...alors qu'à Munich, elle chantait Wagner avec toute la puissance requise...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Mahler/Schubert - Dudamel - Mahler Chamber orchestra - Philharmonie de Paris - 9/09/18
Bon tu vas dire que je chipote mais chanter Freia ou une fille-fleur ne requiert pas forcément une grande puissance...HELENE ADAM a écrit : ↑10 sept. 2018, 11:08Salle comble pour cette rentrée du simple fait de la présence de Dudamel, véritable star chez les jeunes chefs et qui mérite bien son succès.
Certains chefs, outre leur talent de musicien, sont, de plus plaisants à voir diriger tant ils semblent littéralement danser sur leur estrade, sans pourtant en faire de trop, en "phase" totale avec leurs musiciens tout simplement.
Dudamel est de ceux-ci : il allie grâce et efficacité.
Les deux oeuvres proposées sont de même mode majeur sur le papier (à musique) et toutes deux de forme classique en quatre mouvements, mais près d'un siècle les sépare et sur le plan de l'orchestration et de la composition elles sont à mille lieux l'une de l'autre.
La symphonie de Schubert (1815) est une oeuvre de débutant, encore très influencé par Mozart et Haydn, encore très "scolaire", malgré un évident et déjà très développé, sens de la mélodie. C'est agréable surtout joué par le MCO en formation début 19ème, et sous la baguette légère et inspirée du maestro. Ce n'est pas transcendant.
Le morceau de choix est évidemment Mahler. Cette fameuse quatrième avec voix sur le dernier mouvement (1901), symphonie pour soprano solo et orchestre. Le quatrième mouvement est d'ailleurs le dernier Lied du cycle Des Knaben Wunderhorn qui a été écrit quelques années avant par Mahler et intitulé Das himmlische Leben (la vie céleste).
L'orchestre est en formation beaucoup plus importante (8 contrebasses, une harpe, timbales et percussions, 4 flûtes, 4 cors etc..., mais ni tuba ni trombone ce qui est rare chez Mahler) et surtout ménage des contrastes très importants au sein même d'un mouvement avec des passages dissonants alternant avec des morceaux d'un lyrisme émouvant, des solos de flûte et de clarinette sublime, et cette voix céleste qui s'élève pour conclure rêveusement une symphonie remplie de richesses et de surprises.
Dudamel aime cette musique, aime cet orchestre, aime sa soprano et tout cela donne une très grande harmonie pour une oeuvre difficile.
Dommage que, comme toujours, depuis le deuxième balcon, la si jolie voix de Golda Schultz paraisse parfois un peu menue...alors qu'à Munich, elle chantait Wagner avec toute la puissance requise...