Les commentaires négatifs sur Christie n'ont rien de systématiques : sur le fonds, c'est un personnage majeur de la renaissance du répertoire baroque, auquel je dois des moments formidables, comme, bien sur Atys, ses 1ères Indes Galantes à Aix, ou son Ritorno d'Ulisse...cavaradossi a écrit :J'en peux plus! J'ecoute et regarde a n en plus finire Rodelinda de Handel, Glydebourne, 1998 dirige par Christie avec Sholl et Antonacci.
Achetez ce DVD !!!En 98 a Glydebourne il est abosluement genial ! Il comprend tout et trouve l exacte dynamique de la musique et permet au theatre et a la musique de se rencontrer totalement.L orchestre est sublime, la couleur des instuments fantastique. La prise de son exeptionelle. Antonacci est rhaaa...ses petites duretes ds l aigu n ont aucune importance, quelle classe, quelle artiste ! Et Scholl...AHHHHHHHHH....Grace a Christie il parvient au sublime : il arrache des larmes et surexite les sens.Le niveau d intelligence et de sensibilite atteint est hors du commun.Pour exemple, comparez le "vivi tiranno" de ce DVD avec le meme air chante par Scholl dans son disque Heroes. Certes la voix est plus lechee mais la musique est dirigee au metronome par Norrington et l air devient un machin elegant sans aucun rapport avec l action.J ai lu bcp de critiques negatives sur Christie depuis qqs temps ici.
Les autres chanteurs sont portes par le chef et l engagement theatral est remarquable. Kurt Streit est un Grimoaldo formidable physiquement, theatralement meme si la couleur de la voix est un peu trop "mozartienne" a mon gout et les vocalises bien peu imaginatives. Louise Winter a un cetain abattage mais est vraiment trop vulgaire avec ses sons debrailles.
La mise en scene fonctionne tres tres bien. La transposition dans un regime fasciste type 3eme reich avec ses dominantes noires et grises est un atout esthetique indeniable qui aide a apprecier la musique.
Si vous souhaitez entendre Handel, Christie et Scholl a leur meilleur n hesitez pas !
RODELINDA, Handel
Glyndebourne festival opera, 1998
Warner music vision
Mais il m'a aussi parfois déçu, notamment dans son Hercules, sa Didon ou encore la plupart de ses Mozart, auteur qu'il dirige complétement à coté de la plaque.
Montfort