Jonas Kaufmann

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Re: Jonas Kaufmann

Message par DelBosco » 21 mars 2016, 13:59

Lucas a écrit :(...) Mais il va falloir que je me calme car, si je rajoute Carmen (avec Antonacci), Werther, Lecouvreur, Lohengrin et Parsifal achetés au cours des trois dernières années, cela me fait neuf intégrales Kaufmann en vidéo.
Y a pas vraiment de mal à ça ! Lorsque je me suis constitué ma discothèque, dans les années 80, je choisissais systématiquement la "version Domingo" (vu qu'il a quasiment tout enregistré, c'était pas difficile...), et je ne le regrette pas (même si j'ai un peu diversifié depuis ...)
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HELENE ADAM
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Re: Jonas Kaufmann

Message par HELENE ADAM » 25 mars 2016, 15:06

Entretien avec JK dans Opéra Magazine, ses souvenirs de la Damnation de Genève, son point de vue sur la mise en scène d'Hermanis et une critique (enthousiaste) du DVD "une soirée avec Puccini".

http://opera-magazine.com/news/jonas-ka ... h-puccini/
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Jonas Kaufmann

Message par Stefano P » 25 mars 2016, 15:31

HELENE ADAM a écrit :Entretien avec JK dans Opéra Magazine, ses souvenirs de la Damnation de Genève, son point de vue sur la mise en scène d'Hermanis et une critique (enthousiaste) du DVD "une soirée avec Puccini".
Il est quand même bizarre, cet Hermanis : à Paris il monte une usine à gaz complètement délirante et sans aucun rapport avec le sujet de l’œuvre de Berlioz, à tel point que les chanteurs eux-mêmes se sentent totalement perdus, à l'instar des spectateurs. Quelques semaines plus tard, à la Scala, il propose une suite de tableaux vivants, statiques et littéraux, avec costumes d'époque, gondoles obligées, lions de Saint-Marc, campaniles et masques vénitiens pour les Due Foscari. A côté de cela, Zeffirelli passerait presque pour un révolutionnaire de la mise en scène. Il faudrait qu'il trouve un point d'équilibre entre la simple illustration et le délire interprétatif... :mrgreen:

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Re: Jonas Kaufmann

Message par HELENE ADAM » 25 mars 2016, 17:20

Et sur le site FB du Bayerische Staatsoper, le final d'AIDA, Octobre 2015 à Munich.

Inédit, vu en live en salle, la partie la plus émouvante de cet Aida à la mise en scène très quelconque. Kaufmann, Stoyanova

https://www.facebook.com/baystaatsoper/?fref=ts
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Re: Jonas Kaufmann

Message par Franz Muzzano » 25 mars 2016, 17:31

Stefano P a écrit : Il est quand même bizarre, cet Hermanis : à Paris il monte une usine à gaz complètement délirante et sans aucun rapport avec le sujet de l’œuvre de Berlioz, à tel point que les chanteurs eux-mêmes se sentent totalement perdus, à l'instar des spectateurs. Quelques semaines plus tard, à la Scala, il propose une suite de tableaux vivants, statiques et littéraux, avec costumes d'époque, gondoles obligées, lions de Saint-Marc, campaniles et masques vénitiens pour les Due Foscari. A côté de cela, Zeffirelli passerait presque pour un révolutionnaire de la mise en scène. Il faudrait qu'il trouve un point d'équilibre entre la simple illustration et le délire interprétatif... :mrgreen:
Peut-être avait-il trouvé ce point d'équilibre avec son Trovatore de Salzburg ? Mais je crois que tu n'avais pas aimé...
Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...

Stefano P

Re: Jonas Kaufmann

Message par Stefano P » 25 mars 2016, 19:06

Franz Muzzano a écrit :
Stefano P a écrit : Il est quand même bizarre, cet Hermanis : à Paris il monte une usine à gaz complètement délirante et sans aucun rapport avec le sujet de l’œuvre de Berlioz, à tel point que les chanteurs eux-mêmes se sentent totalement perdus, à l'instar des spectateurs. Quelques semaines plus tard, à la Scala, il propose une suite de tableaux vivants, statiques et littéraux, avec costumes d'époque, gondoles obligées, lions de Saint-Marc, campaniles et masques vénitiens pour les Due Foscari. A côté de cela, Zeffirelli passerait presque pour un révolutionnaire de la mise en scène. Il faudrait qu'il trouve un point d'équilibre entre la simple illustration et le délire interprétatif... :mrgreen:
Peut-être avait-il trouvé ce point d'équilibre avec son Trovatore de Salzburg ? Mais je crois que tu n'avais pas aimé...
Non, j'ai trouvé ça plutôt réussi, mais tu dois me confondre avec quelqu'un d'autre : à l'époque, je n'étais même pas inscrit à ce forum... :P

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Re: Jonas Kaufmann

Message par HELENE ADAM » 25 mars 2016, 19:09

HELENE ADAM a écrit :Et sur le site FB du Bayerische Staatsoper, le final d'AIDA, Octobre 2015 à Munich.

Inédit, vu en live en salle, la partie la plus émouvante de cet Aida à la mise en scène très quelconque. Kaufmann, Stoyanova

https://www.facebook.com/baystaatsoper/?fref=ts
Voldemort donne un autre extrait intéressant : le duo "Gia i Sacerdoti adunansi" entre JK et Anna Smirnova
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Re: Jonas Kaufmann

Message par HELENE ADAM » 25 mars 2016, 19:16

Stefano P a écrit : Il est quand même bizarre, cet Hermanis : à Paris il monte une usine à gaz complètement délirante et sans aucun rapport avec le sujet de l’œuvre de Berlioz, à tel point que les chanteurs eux-mêmes se sentent totalement perdus, à l'instar des spectateurs. Quelques semaines plus tard, à la Scala, il propose une suite de tableaux vivants, statiques et littéraux, avec costumes d'époque, gondoles obligées, lions de Saint-Marc, campaniles et masques vénitiens pour les Due Foscari. A côté de cela, Zeffirelli passerait presque pour un révolutionnaire de la mise en scène. Il faudrait qu'il trouve un point d'équilibre entre la simple illustration et le délire interprétatif... :mrgreen:
J'avais regardé d'un peu près ce qu'il avait fait et ce qui en avait été dit quand les rumeurs concernant la mise en scène de la Damnation ont commencé, et j'avais surtout retenu une assez extraordinaire mis en scène de "Die Soldaten" à Salzburg qui s'était moulée dans les reliefs du Rocher et était vraiment très impressionnante (beaucoup moins dans sa reprise à la Scala). On aura peut-être cette mise en scène à Paris, on pourra juger. Kaufmann lui trouve des excuses : spécificité de l'oeuvre, idées non stupides mais mal rendues. Mais on voit bien en lisant son propos que les chanteurs n'ont globalement pas apprécié et surtout pas réussi à avoir beaucoup d'influence avant la Première. Kaufmann semble confirmer que c'est eux (suite aux huées de la Première) qui ont fait retirer les escargots... :mrgreen:
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Re: Jonas Kaufmann

Message par HELENE ADAM » 25 mars 2016, 19:18

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Die Soldaten (Salzburg)
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Re: Jonas Kaufmann

Message par micaela » 25 mars 2016, 19:18

Stefano P a écrit :
Franz Muzzano a écrit :
Stefano P a écrit : Il est quand même bizarre, cet Hermanis : à Paris il monte une usine à gaz complètement délirante et sans aucun rapport avec le sujet de l’œuvre de Berlioz, à tel point que les chanteurs eux-mêmes se sentent totalement perdus, à l'instar des spectateurs. Quelques semaines plus tard, à la Scala, il propose une suite de tableaux vivants, statiques et littéraux, avec costumes d'époque, gondoles obligées, lions de Saint-Marc, campaniles et masques vénitiens pour les Due Foscari. A côté de cela, Zeffirelli passerait presque pour un révolutionnaire de la mise en scène. Il faudrait qu'il trouve un point d'équilibre entre la simple illustration et le délire interprétatif... :mrgreen:
Peut-être avait-il trouvé ce point d'équilibre avec son Trovatore de Salzburg ? Mais je crois que tu n'avais pas aimé...
Non, j'ai trouvé ça plutôt réussi, mais tu dois me confondre avec quelqu'un d'autre : à l'époque, je n'étais même pas inscrit à ce forum... :P
Tu t'es inscrit fin 2013. Il me semble que le Trovatore de Salzbourg, c'était en 2014...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)

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