Gundula Janowitz
Gundula Janowitz
2 août 1937...2 août 2012...
BON ANNIVERSAIRE GUNDULA !!!!
BON ANNIVERSAIRE GUNDULA !!!!
- Christopher
- Basse
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- Enregistré le : 10 janv. 2004, 00:00
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C'était une voix extraordinaire, un chant immaculé, mais jamais parfait cependant, du moins dans les années 75-85. Il y avait déjà à l'époque des défauts de justesse et des accidents qui venaient ternir la pureté légendaire. Les Fidelio laissèrent des traces...Pour l'incarnation, à l'opéra ou en récital, il ne fallait pas en demander trop : on était loin de Schwarzkopf, dont elle se démarquait d'ailleurs explicitement. Par ailleurs, la femme n'était guère sympathique. A Aix, après un récital, après avoir signé UN programme, elle déclara qu'elle en avait assez et laissa ses admirateurs en plan.Christopher a écrit :tu as eu l'occasion de la voir sur scène ? si oui, tu peux nous raconter ?
Je ne l'ai entendue qu'une fois en mai 79
Elle était venue à l'Opéra de Paris ( Palais Garnier) pour un récital Schubert accompagnée d'Iwin Gage . L'année précédente elle avait enregistré son coffret Schubert de 50 Lieder pour voix de femme qui avait reçu le Grand Prix de l'Académie Internationale du Disque Lyrique .
Ce récital avait été bouleversant ; aucune chanteuse de cette époque ne chantait si bien Schubert .
La justesse n'était pas effectivement toujours son fort , mais on s'en fichait un peu . Tout était question de style , de timbre et surtout de phrase musicale , et ça c'était incomparable .
Bernard
Elle était venue à l'Opéra de Paris ( Palais Garnier) pour un récital Schubert accompagnée d'Iwin Gage . L'année précédente elle avait enregistré son coffret Schubert de 50 Lieder pour voix de femme qui avait reçu le Grand Prix de l'Académie Internationale du Disque Lyrique .
Ce récital avait été bouleversant ; aucune chanteuse de cette époque ne chantait si bien Schubert .
La justesse n'était pas effectivement toujours son fort , mais on s'en fichait un peu . Tout était question de style , de timbre et surtout de phrase musicale , et ça c'était incomparable .
Bernard
Un très intéressant article sur Gundula Janowitz dans le journal autrichien "Die Presse" : http://diepresse.com/home/kultur/klassi ... ene-ist-75
On y rappelle entre autres que Gundula Janowitz a beaucoup défendu l'oeuvre de Paul Hindemith et qu'elle lui a consacré un récital entier à Salzburg. Courageux !
On y rappelle entre autres que Gundula Janowitz a beaucoup défendu l'oeuvre de Paul Hindemith et qu'elle lui a consacré un récital entier à Salzburg. Courageux !
Moi aussi je ne l'ai entendu qu'une fois in vivo, dans un récital Schubert également. Mais c'était beaucoup plus tard, le 30 avril 1993 à Montpellier. Elle y offrait encore des moments magiques...quetzal a écrit :Je ne l'ai entendue qu'une fois en mai 79
Elle était venue à l'Opéra de Paris ( Palais Garnier) pour un récital Schubert accompagnée d'Iwin Gage . L'année précédente elle avait enregistré son coffret Schubert de 50 Lieder pour voix de femme qui avait reçu le Grand Prix de l'Académie Internationale du Disque Lyrique .
Ce récital avait été bouleversant ; aucune chanteuse de cette époque ne chantait si bien Schubert .
La justesse n'était pas effectivement toujours son fort , mais on s'en fichait un peu . Tout était question de style , de timbre et surtout de phrase musicale , et ça c'était incomparable .
Bernard
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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gundula janowitz
Les 75 ans de Gundula janowitz sont l'occasion,pour moi de revenir sur de beaux souvenirs et de riches soirées musicales.L'émotion de la première rencontre au Festival de Salzbourg en...1970 !!! Elle chantait Donna Anna,Karajan dirigeait,La comtesse,quelques jours plus tard...Karl Bohm officiait...En 1972,"le vieux Papa Bohm",toujours lui,avait à sa disposition une distribution de rêve pour son "Cosi" (Fassbaender,Reri Grist,Peter Schreier, Herman Prey...et Fischer Dieskau.Dernier souvenir de Salzbourg,le "Rosenkavalier",en 1978 avec Lucia Popp,Yvonne Minton et Kurt Moll.A Paris,la Comtesse (la soirée d'adieux de Rolf Lieberman) et à Nice,en 1983,"Arabella".
En récital,j'ai pu applaudir Gundula Janowitz,une vingtaine de fois,tant à Paris (Champs Elysées,Athénée (Hindemith),Gaveau), Opéra(la soirée Schubert dont parle Quetzal)qu'en province ( Caen,Nantes,Tours,Anglet,Valencay...).
Même aux derniers jours,lorsque la voix avait perdu de son éclat,lorsque le timbre était devenu plus dur et le souffle plus court,mon émotion était la même qu'au premier instant.Des émotions indiscibles que de simples mots n'arrivent pas à traduire.
Imaginez ma joie lorsque l'an passé j'ai assisté à ses "masters classes" à Auvers sur Oise !!!
En récital,j'ai pu applaudir Gundula Janowitz,une vingtaine de fois,tant à Paris (Champs Elysées,Athénée (Hindemith),Gaveau), Opéra(la soirée Schubert dont parle Quetzal)qu'en province ( Caen,Nantes,Tours,Anglet,Valencay...).
Même aux derniers jours,lorsque la voix avait perdu de son éclat,lorsque le timbre était devenu plus dur et le souffle plus court,mon émotion était la même qu'au premier instant.Des émotions indiscibles que de simples mots n'arrivent pas à traduire.
Imaginez ma joie lorsque l'an passé j'ai assisté à ses "masters classes" à Auvers sur Oise !!!
Re: gundula janowitz
Et c'était comment ? Quel est son apport aux jeunes chanteurs ?pantxoa a écrit : Imaginez ma joie lorsque l'an passé j'ai assisté à ses "masters classes" à Auvers sur Oise !!!
Quelques magnifiques souvenirs aussi
-la Comtesse des Noces à Garnier en 1980, où je découvrais pour ne plus jamais l'oublier la mise en scène de Strehler, et son cast inouï.
-un récital Schubert, Brahms à Strasbourg (date? aux environs de la même période,pendant mes années d'étudiant) avec Irwin Gage
-et puis deux Donna Anna superbes au ROH dirigées par Colin Davis, aux côtés de Raimondi, Burrows, Te Kanawa...
A chaque fois ce qui était frappant c'étaient la magie du timbre, la pureté extraordinaire de celui ci et de la ligne de chant. J'aurais bien voulu entendre son Ariane à Salzbourg avec Böhm, mais hélas...
Et puis les disques, trop nombreux à citer, mais dont ces 4 derniers Lieder sensationnels, sont les rares à pouvoir se mesurer à certains incontournables pour moi (Schwarzkopf ou Norman)
-la Comtesse des Noces à Garnier en 1980, où je découvrais pour ne plus jamais l'oublier la mise en scène de Strehler, et son cast inouï.
-un récital Schubert, Brahms à Strasbourg (date? aux environs de la même période,pendant mes années d'étudiant) avec Irwin Gage
-et puis deux Donna Anna superbes au ROH dirigées par Colin Davis, aux côtés de Raimondi, Burrows, Te Kanawa...
A chaque fois ce qui était frappant c'étaient la magie du timbre, la pureté extraordinaire de celui ci et de la ligne de chant. J'aurais bien voulu entendre son Ariane à Salzbourg avec Böhm, mais hélas...
Et puis les disques, trop nombreux à citer, mais dont ces 4 derniers Lieder sensationnels, sont les rares à pouvoir se mesurer à certains incontournables pour moi (Schwarzkopf ou Norman)
Voici ce que disait de sa voix Roland Barthes en décembre 1973 dans un entretien avec hector Bianciotti : "images d'un lait végétal, d'une vibration nacrée, située à la limite-exquise et dangereuse- du détimbré."
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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