Concert Villazon/Mula sur France 2 le 6 septembre
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Concert Villazon/Mula sur France 2 le 6 septembre
Musiques au coeur à 1h15, concert du festival d'Antibes 2004 avec Rollando Villazon et Inva Mula
les 2B ont assisté au même concert donné deux jours plus tard à Lacoste.(le 13 juillet)
Je reposte ici ce que j'avais écrit après sur ce régal musical:
Ouverture du Barbier de Séville
Don Pasquale. Air de Norina : « Quel guardo il cavaliere?so anch?io la virtù magica ! »
Elixir. Air de Nemorino : « Una furtivà lagrima »
Elixir : duo Adina / Nemorino : « Esulti pur la Barbara »
Faust : roi de Thulé et air des bijoux
Rigoletto : air de Gilda « Caro nome »
Polyeucte « Source délicieuse »
Roméo et Juliette duo : « Nuit d?hyménée »
Suite de l'Arlésienne de Bizet
Manon « Je marche sur tous les chemins » + Gavotte
Macbeth : « A la paterna mano »
Werther : Lied d?Ossian
Manon: duo de Saint-Sulpice
Bis :
Duo de Rigoletto : « Addio, speranza ed anima »
Duo de Luisa Fernanda
Duo de Traviata
Disons le d?emblée nous avons même frôlé le moment de grâce et d?exaltation plusieurs fois au cours de cette soirée de fête saluée par de longues ovations debout.
La voix lumineuse de la soprano albanaise, soie bleutée tissée de fils d?argent, contraste et s?harmonise idéalement avec la moire au carmin profond du ténor mexicain. Fusion et clairs-obscurs des plus délectables. Leur complicité, fruit de longues séries de représentations de Traviata à Montpellier, Orange ou Bastille (pour ne parler que de la France), est palpable. C?est Inva Mula qui profite le mieux de cette union artistique car au contact du bouillant émule de Domingo elle parvient à se départir de sa réserve naturelle et s?anime vivement.
Les deux lauréats d?Operalia nous ont offert des scènes de Roméo et de Manon admirables d?intelligence, de diction claire, de style châtié, de pure flamme. Deux c?urs désespérés battant la chamade. Depuis la couple Vaduva-Kunde, à Montpellier en 1988, je n?ai rien entendu d?aussi habité, d?aussi vrai, d?aussi excitant dans ce répertoire.
Mais l?image qui restera longtemps gravé dans les mémoires sera celle du jeu de scène désopilant inventé par le ténor coloriste (expert aussi de la variation des dynamiques) lors du duo de l?Elixir à l?aide d?une cannette de bière Heineken décapsulée dans le rythme et d?une petite banane mangée par les deux bouts et en musique ! Merci à l?organisateur de la conférence de presse d?avoir prévu une corbeille de fruits car c?est en la voyant que Rolando Villazon a eu cette idée absolument savoureuse.
PS Je rappelle qu'un système de recherche par mot clé permet de retrouver facilement un éventuel compte-rendu d'un spectacle.
Je reposte ici ce que j'avais écrit après sur ce régal musical:
Ouverture du Barbier de Séville
Don Pasquale. Air de Norina : « Quel guardo il cavaliere?so anch?io la virtù magica ! »
Elixir. Air de Nemorino : « Una furtivà lagrima »
Elixir : duo Adina / Nemorino : « Esulti pur la Barbara »
Faust : roi de Thulé et air des bijoux
Rigoletto : air de Gilda « Caro nome »
Polyeucte « Source délicieuse »
Roméo et Juliette duo : « Nuit d?hyménée »
Suite de l'Arlésienne de Bizet
Manon « Je marche sur tous les chemins » + Gavotte
Macbeth : « A la paterna mano »
Werther : Lied d?Ossian
Manon: duo de Saint-Sulpice
Bis :
Duo de Rigoletto : « Addio, speranza ed anima »
Duo de Luisa Fernanda
Duo de Traviata
Disons le d?emblée nous avons même frôlé le moment de grâce et d?exaltation plusieurs fois au cours de cette soirée de fête saluée par de longues ovations debout.
La voix lumineuse de la soprano albanaise, soie bleutée tissée de fils d?argent, contraste et s?harmonise idéalement avec la moire au carmin profond du ténor mexicain. Fusion et clairs-obscurs des plus délectables. Leur complicité, fruit de longues séries de représentations de Traviata à Montpellier, Orange ou Bastille (pour ne parler que de la France), est palpable. C?est Inva Mula qui profite le mieux de cette union artistique car au contact du bouillant émule de Domingo elle parvient à se départir de sa réserve naturelle et s?anime vivement.
Les deux lauréats d?Operalia nous ont offert des scènes de Roméo et de Manon admirables d?intelligence, de diction claire, de style châtié, de pure flamme. Deux c?urs désespérés battant la chamade. Depuis la couple Vaduva-Kunde, à Montpellier en 1988, je n?ai rien entendu d?aussi habité, d?aussi vrai, d?aussi excitant dans ce répertoire.
Mais l?image qui restera longtemps gravé dans les mémoires sera celle du jeu de scène désopilant inventé par le ténor coloriste (expert aussi de la variation des dynamiques) lors du duo de l?Elixir à l?aide d?une cannette de bière Heineken décapsulée dans le rythme et d?une petite banane mangée par les deux bouts et en musique ! Merci à l?organisateur de la conférence de presse d?avoir prévu une corbeille de fruits car c?est en la voyant que Rolando Villazon a eu cette idée absolument savoureuse.
PS Je rappelle qu'un système de recherche par mot clé permet de retrouver facilement un éventuel compte-rendu d'un spectacle.
Eloge de villazon par celui qu'il appelle Le Maître: Placido Domingo
".¿Quién es su tenor favorito?
_. El que a mi juicio tiene una carrera más brillante por delante es Rolando Villazón, un chico mexicano, ganador de mi concurso, que va a una velocidad meteórica. Tiene una personalidad y una simpatía extraordinarias en el escenario y canta con una alegría contagiosa. A mí me entusiasma, porque trabaja con la misma ilusión con la que he trabajado yo siempre. "
El Mundo - édition du 15 août 2004- propos recueillis par JUAN CARLOS RODRÍGUEZ.
Quel est votre ténor favori ?
Celui devant qui ,selon moi , s'ouvre une carrière des plus brillantes c'est Villazon, un Mexicain lauréat de mon concours, qui va à une vitesse météorique.Il a une personnalité et dégage une sympathie extraordinaires sur scène et chante avec une allégresse contagieuse. Il m'enthousiasme
car il travaille avec le même plaisir que j'ai toujours mis dans mon travail.
".¿Quién es su tenor favorito?
_. El que a mi juicio tiene una carrera más brillante por delante es Rolando Villazón, un chico mexicano, ganador de mi concurso, que va a una velocidad meteórica. Tiene una personalidad y una simpatía extraordinarias en el escenario y canta con una alegría contagiosa. A mí me entusiasma, porque trabaja con la misma ilusión con la que he trabajado yo siempre. "
El Mundo - édition du 15 août 2004- propos recueillis par JUAN CARLOS RODRÍGUEZ.
Quel est votre ténor favori ?
Celui devant qui ,selon moi , s'ouvre une carrière des plus brillantes c'est Villazon, un Mexicain lauréat de mon concours, qui va à une vitesse météorique.Il a une personnalité et dégage une sympathie extraordinaires sur scène et chante avec une allégresse contagieuse. Il m'enthousiasme
car il travaille avec le même plaisir que j'ai toujours mis dans mon travail.