Si on prend Fouchécourt comme archétype actuel du haute-contre (ce qui ne me semblerait pas idiot): si, bien sûr, il chante dans tout son medium et haut medium (grosso-modo, me semble-t-il chez lui jusqu'au la aigue) en voix de poitrine. Sa tessiture comporte une bonne partie commune avec celle du ténor, et les mécanismes sont globalement les mêmes, décalés vers l'aigue. (NB: faire attention à l'appelation contre-ut de poitrine qui est assez "confusing" et dans laquelle il ne faut comprendre à mon avis que : contre-ut non émis en falsetto. ....)tuano a écrit :Un haute-contre ne chante quand même pas en voix de poitrine ?
Qui est haute-contre aujourd'hui ? Paul Agnew ? Jean-Paul Fouchécourt ?
Les qualités de voix d'un haute contre font cependant que le mécanisme léger d'un haute contre lui confère une texture de timbre proche du falsetto d'un ténor plus "lourd". Cela lui permet d'utiliser plus souvent des notes émises en falsetto car la différence entre sa voix de tête (qui est fortement mixée et n'est pas à la recherche de puissance vocale) et son falsetto n'est pas énorme et que le répertoire auquel il se consacre généralement l'accepte aisément. Cependant, le recours au falsetto reste quand même chez le haute contre un "effet" vocal reconnaissable et non une constante d'emission (même dans l'extrême aigue).