Les opéras en langues rares
Re: Les opéras en langues rares
Pour les Brésiliens :
Villa Lobos a composé 6 opéras :Aglaia, Élisa Izaht (reprise des deux précédents), Magdalena, Yerma & La Fille des Nuages. Yerma est en espagnol, Magdalena en anglais (montée au Chatelet il y aune dizaine d'année) mais la fille en brésilien. Je ne sais pas pour les trois premiers mais à priori en brésilien. Magdalena & la Fille tiennent plus de la comédie musicale ou de l'opérette
Le seul vrai opéra joué (Il Guanary de Gomes) est en italien
Villa Lobos a composé 6 opéras :Aglaia, Élisa Izaht (reprise des deux précédents), Magdalena, Yerma & La Fille des Nuages. Yerma est en espagnol, Magdalena en anglais (montée au Chatelet il y aune dizaine d'année) mais la fille en brésilien. Je ne sais pas pour les trois premiers mais à priori en brésilien. Magdalena & la Fille tiennent plus de la comédie musicale ou de l'opérette
Le seul vrai opéra joué (Il Guanary de Gomes) est en italien
Re: Les opéras en langues rares
Depuis la fin de l'URSS, ces enregistrements Melodia sont devenus introuvables. Je suppose qu'il y avait aussi des œuvres en arménien, géorgien (sur son CD, Anita Rachevilishvili interprète un extrait d'un opéra géorgien), entre autres.titoschipa a écrit : ↑04 juil. 2018, 12:30Quelques belles oeuvres en ukrainien: "Taras Boulba" de Mykola Lyssenko, "Zaporozhets za Dunayem" ("Le cosaque au delà du Danube)" de Semen Hulak - Artemovskyi.
Existaient en LP Melodia
Depuis qu'on a (re)découvert le baroque sud-américain, les concerts proposent des œuvres (ou extraits) avec des textes parfois écrits dans des langues telles que le guarani. Mais ce sont des chansons ou des extraits de cantates plus que des extraits d'opéras. Dans un registre comparable (musique ancienne et baroque d'Espagne) on a parfois des œuvres en catalan.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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Re: Les opéras en langues rares
On trouve encore certains de ces LP Melodia à Moscou ou Kiev
Re: Les opéras en langues rares
Au fait, l'opéra géorgien dont Rachvelishvili chante un extrait sur son CD, c'est la Légende de Shota Rustaveli (Dimitri Arakishvili, 1919).
Je parlais plus haut du concours de Cardiff. il existe peut-être des œuvres (cantates, opérettes ou opéras) écrites en gallois, mais dans cette langue (hors la musique traditionnelle) je ne connais que les mélodies qu'interprète parfois Bryn Terfel (il a enregistré au moins un CD de chansons -traditionnelles ou non- en gallois).
Je parlais plus haut du concours de Cardiff. il existe peut-être des œuvres (cantates, opérettes ou opéras) écrites en gallois, mais dans cette langue (hors la musique traditionnelle) je ne connais que les mélodies qu'interprète parfois Bryn Terfel (il a enregistré au moins un CD de chansons -traditionnelles ou non- en gallois).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Les opéras en langues rares
il y a Kuhlau aussi, un compositeur allemand qui composait en danois. J'aime bien ses ouvertures d'opera comme Lulu ou La harpe enchantée
Re: Les opéras en langues rares
Le danois (et les autres langues nordiques) , j'en parlais dans une page précédente : il y a tout un répertoire (opéras et oratorios, œuvres symphoniques avec partie vocale, mélodies), mais qui ne franchit que très rarement les frontières des pays concernés.
La chanson de Solveig (extraite de la musique composée par Grieg pour Per Gynt) est sans doute un des airs les plus connus de ce répertoire.
La chanson de Solveig (extraite de la musique composée par Grieg pour Per Gynt) est sans doute un des airs les plus connus de ce répertoire.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Les opéras en langues rares
Le (bien peu connu) compositeur irlandais Robert O'Dwyer semble avoir écrit le premier opéra en langue irlandaise (Gaelic), Eithne, dont vous pourrez trouver l'enregistrement vidéo chez Voldemort.
Chandos propose également un rare opéra de Peter Heise en danois, Drot og Marsk.
Chandos propose également un rare opéra de Peter Heise en danois, Drot og Marsk.
Re: Les opéras en langues rares
Une nouveauté chez Naxos, un opéra iranien.
Je n'arrive pas à savoir en quelle langue c'est chanté... Perse ?
https://www.naxos.com/catalogue/item.as ... .660424-25
Je n'arrive pas à savoir en quelle langue c'est chanté... Perse ?
https://www.naxos.com/catalogue/item.as ... .660424-25
Re: Les opéras en langues rares
Livret en perse (téléchargeable ici, avec la traduction en anglais).Ouf1er a écrit : ↑24 août 2018, 00:52Une nouveauté chez Naxos, un opéra iranien.
Je n'arrive pas à savoir en quelle langue c'est chanté... Perse ?
https://www.naxos.com/catalogue/item.as ... .660424-25
Re: Les opéras en langues rares
▪ Salawat Yulayev (1955), du compositeur bachkir Zagir Ismagilov (1916-2003), sur un livret de Bayezit Bikbay (1909-1968) en bachkir.
▪ Montezuma (1964), opéra en trois actes du compositeur américain Roger Sessions (1896-1985), sur un livret de l'auteur italien Giuseppe Antonio Borgese (1882-1952), en anglais avec des extraits en nahuatl, espagnol, latin et français.
▪ Tornrak (1990), du compositeur gallois-canadien John Metcalf (né en 1946), sur un livret de l'auteur britannique Michael Wilcox, en anglais et en inuktitut.
▪ Atlas (1991), opéra en trois actes composé par Meredith Jane Monk (Américaine née en 1942), sur un livret écrit par la compositrice, avec des sons vocaux et quelques brèves paroles parlées en chinois (mandarin) et en anglais.
▪ Opéras de Konstantin Koukias (né en 1965, compositeur tasmanien, co-fondateur et directeur artistique de la compagnie IHOS Music Theatre and Opera, établie à Hobart) :
– Days and Nights with Christ (1990), livret du compositeur en koinè et grec moderne
– To Traverse Water (1992), livret du compositeur en koinè et grec moderne
– Mikrovion (1994), livret du compositeur en anglais, grec ancien, grec moderne, allemand, hébreu, chinois (mandarin) et d'autres formes de langage (dont le braille, le morse et le sémaphore)
– The Divine Kiss — The Evil is Always and Everywhere (1998), livret du compositeur en anglais, grec ancien, grec moderne, allemand et hébreu
– Olegas (extraits présentés en 2007), livret de Natasha Cica en anglais et lituanien
– The Barbarians (2012), livret (d'après le poème grec En attendant les barbares de Constantin Cavafy) en grec moderne, avec narration en anglais et grec
Etc.
▪ The Lunch Box (2009, à Hobart), opéra de chambre composé par Thanapoom Sirichang, sur un livret de Bringkop Vora-Urai en thaï.
▪ La Conquista (2005), opéra en deux actes de Lorenzo Ferrero (compositeur italien né en 1951), sur un livret du compositeur et de Frances Karttunen (linguiste et historienne américaine née en 1942) en anglais, espagnol et nahuatl.
▪ Agni (2007), du compositeur srilankais Premasiri Khemadasa (1937-2008), sur un livret de Eric Illayapparachchi (né en 1954) en cingalais.
▪ Kuratov (2009), du compositeur russe Serge Noskov (né en 1956), sur un livret en komi du poète Albert Vaneev écrit en 1984 et adapté par le compositeur.
▪ Aquarius (2009), du Belge Karel Goeyvaerts (1923-1993), sur un livret du compositeur, avec des sons et onomatopées divers et des paroles en huit langues – latin, grec, flamand, français, allemand, anglais, espagnol, italien.
▪ Sternenhoch (2018), d'Ivan Acher (tchèque, né en 1973), livret en espéranto du compositeur (d'après Les Souffrances du prince Sternenhoch, roman de 1928 de l'écrivain tchèque Ladislav Klíma).
▪ Montezuma (1964), opéra en trois actes du compositeur américain Roger Sessions (1896-1985), sur un livret de l'auteur italien Giuseppe Antonio Borgese (1882-1952), en anglais avec des extraits en nahuatl, espagnol, latin et français.
▪ Tornrak (1990), du compositeur gallois-canadien John Metcalf (né en 1946), sur un livret de l'auteur britannique Michael Wilcox, en anglais et en inuktitut.
▪ Atlas (1991), opéra en trois actes composé par Meredith Jane Monk (Américaine née en 1942), sur un livret écrit par la compositrice, avec des sons vocaux et quelques brèves paroles parlées en chinois (mandarin) et en anglais.
▪ Opéras de Konstantin Koukias (né en 1965, compositeur tasmanien, co-fondateur et directeur artistique de la compagnie IHOS Music Theatre and Opera, établie à Hobart) :
– Days and Nights with Christ (1990), livret du compositeur en koinè et grec moderne
– To Traverse Water (1992), livret du compositeur en koinè et grec moderne
– Mikrovion (1994), livret du compositeur en anglais, grec ancien, grec moderne, allemand, hébreu, chinois (mandarin) et d'autres formes de langage (dont le braille, le morse et le sémaphore)
– The Divine Kiss — The Evil is Always and Everywhere (1998), livret du compositeur en anglais, grec ancien, grec moderne, allemand et hébreu
– Olegas (extraits présentés en 2007), livret de Natasha Cica en anglais et lituanien
– The Barbarians (2012), livret (d'après le poème grec En attendant les barbares de Constantin Cavafy) en grec moderne, avec narration en anglais et grec
Etc.
▪ The Lunch Box (2009, à Hobart), opéra de chambre composé par Thanapoom Sirichang, sur un livret de Bringkop Vora-Urai en thaï.
▪ La Conquista (2005), opéra en deux actes de Lorenzo Ferrero (compositeur italien né en 1951), sur un livret du compositeur et de Frances Karttunen (linguiste et historienne américaine née en 1942) en anglais, espagnol et nahuatl.
▪ Agni (2007), du compositeur srilankais Premasiri Khemadasa (1937-2008), sur un livret de Eric Illayapparachchi (né en 1954) en cingalais.
▪ Kuratov (2009), du compositeur russe Serge Noskov (né en 1956), sur un livret en komi du poète Albert Vaneev écrit en 1984 et adapté par le compositeur.
▪ Aquarius (2009), du Belge Karel Goeyvaerts (1923-1993), sur un livret du compositeur, avec des sons et onomatopées divers et des paroles en huit langues – latin, grec, flamand, français, allemand, anglais, espagnol, italien.
▪ Sternenhoch (2018), d'Ivan Acher (tchèque, né en 1973), livret en espéranto du compositeur (d'après Les Souffrances du prince Sternenhoch, roman de 1928 de l'écrivain tchèque Ladislav Klíma).