L'enlèvement sur Arte

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lachlan
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Re: L'enlèvement sur Arte

Message par lachlan » 11 oct. 2004, 16:43

Gioachino a écrit :
lachlan a écrit :[
U
Je me souviens d un seul Die Entfuhrungm c etait en 1999 au TRM sous la direction de Bolton et avec une mise en scene tres reussie de Christof Loy.
L.
C'est dans cette mise en scène (reprise à Francfort) que l'opéra est diffusé sur Arte :)
Il me semblait bien que je la connaissais mais je n etais pas sur des details.

L.

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Xavier
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Message par Xavier » 11 oct. 2004, 16:47

lachlan a écrit :Je crois que cela a aussi un rapport avec la tessiture de tenor. Le tenor n avait pas a l epoque l importance qu il allait prendre avec les veristes.
L.
lachlan a écrit :Ce n etait qu une hypothese. J ai scinde la phrase parce que je suis incapable de taper le point virgule... Cela dit, si tu etayais plutot que d assener tes remontrances et tes notes peu flateuses. C est pas un examen quand meme, on peut suggerer?

L.
Tu auras peut-être remarqué que ce que j'ai souligné c'était surtout l importance qu il allait prendre avec les veristes.

Le reste de la phrase peut se discutter.

Pour cette assertion là, je ne croyais pas utile de te citer tous les rôles essentiels de ténor qu'on trouve dans le répertoire antérieur aux "véristes" : Rossini (Otello, Arnold, le comte Ory), Bellini (Arturo), Donizetti (Nemorino, Edgardo, Fernand), Verdi (d'Ernani à Otello en passant par Manrico et Gustavo/Riccardo), Meyerbeer (tous ses opéras !), Gounod (Faust, Roméo), Weber (Max, Huon de Bordeaux), Wagner (de Tannhaüser à Parsifal en passant par Lohengrin et autre Siegfried)... je continue ?

Pour rebondir sur une question abordée ailleurs, on peut tout à fait ne pas connaître tout le répertoire que je viens de citer. Mais si c'est le cas il est imprudent d'avancer des sentences sur l'importance de telle ou telle tessiture dans les différentes périodes de l'histoire de l'opéra.

Enfin, c'est l'impression que j'ai... (formule magique !)

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lachlan
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Re: L'enlèvement sur Arte

Message par lachlan » 11 oct. 2004, 17:03

Michel a écrit :
richie3774 a écrit : Moi je me demande qui va à l'opéra en dehors de Paris. Parce que les comptes rendus des productions de la province, ils se font très rares, hormis les représentations auxquelles assistent des ODBiens en déplacement.
Ooooooooohhh... le parisianocentrisme a encore frappé!!! :twisted:
Pour ce qui concerne mon coin (la Lorraine), c'est tout simplement parce que les saisons n'ont pas encore commencé... Quant aux "représentations auxquelles assistent les ODBiens en déplacement", le provincial que je suis se déplace à Paris, les parisiens que je connais se déplacent également en province et provinciaux et parisiens se déplacent même parfois ensemble (cf les Meyerbeer à la fin de la saison dernière).
Et n'oublions pas Lachlan qui nous rapporte très consciencieusement tout ce qui se passe à Bruxelles, Anvers, Liège ou Gand...

Sans rancune
Michel
Non mais attend Ritchie, Paris se suffit presque a elle meme. C est triste a dire mais c est vrai! Alors qu il faut au melomane Belge envisager un rayon de 200km pour etancher sa soif, le Parisien n a que lembarras du choix et nous fait baver!

Sur la 60 taine (?) d operas et recitals auxquels j ai assiste l an dernier, 11 ne concernait que ma bonne petite ville de province. Hier soir, chez un pote je disais que j avais passer toute l apres midi a Liege pour un opera. Il me regardait avec des yeux incredules en se lamentant de n avoir que Dukas a se mettre sous la dent! Et malgre tout, qu est ce qu on a? Certes il y a des productions fabuleuses comme Les Huguenots a Liege, Cecilia (encore) au Bozar, plein d excellent recitals mais qui l on peut entendre partout, d Amsterdam a Paris en passant par le Barbican de Londres! Certes, on aura droit a une nouvelle produc de La Flute, de la reprise d Aida ect. Mais si j avais pas ete voir Manon a Paris et Don Carlos au DNO, jamais je n aurai decouvert Villazon! Domingo a Londres, Edita a Barcelone ect. et jusqu a Rockwell Blake dans un trou encore plus perdu que le mien meme si j aurais pu le voir a Liege dans la Donna del Largo.

Des potes a Londres ne parlent que de l ENO et du ROH, ils ignorent jusqu aux festivals d ete de leur capitale. A NY, c est le MET et eventuellement le City a point c est tout. Je connais meme des Catalans qui boudent le Real!

L egocentrisme parisien des ODBiens n a qu une explication, le Rayonnement de l Opera de Paris... On ne peut pas y echapper et c est pas plus mal tant que cela profite a notre plaisir.

Cela dit, on a des intervenants qui n intervienne que lors des Festivals du Midi...

L.

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Message par lachlan » 11 oct. 2004, 17:21

Xavier a écrit :
lachlan a écrit :Je crois que cela a aussi un rapport avec la tessiture de tenor. Le tenor n avait pas a l epoque l importance qu il allait prendre avec les veristes.
L.
lachlan a écrit :Ce n etait qu une hypothese. J ai scinde la phrase parce que je suis incapable de taper le point virgule... Cela dit, si tu etayais plutot que d assener tes remontrances et tes notes peu flateuses. C est pas un examen quand meme, on peut suggerer?

L.
Tu auras peut-être remarqué que ce que j'ai souligné c'était surtout l importance qu il allait prendre avec les veristes.

Le reste de la phrase peut se discutter.

Pour cette assertion là, je ne croyais pas utile de te citer tous les rôles essentiels de ténor qu'on trouve dans le répertoire antérieur aux "véristes" : Rossini (Otello, Arnold, le comte Ory), Bellini (Arturo), Donizetti (Nemorino, Edgardo, Fernand), Verdi (d'Ernani à Otello en passant par Manrico et Gustavo/Riccardo), Meyerbeer (tous ses opéras !), Gounod (Faust, Roméo), Weber (Max, Huon de Bordeaux), Wagner (de Tannhaüser à Parsifal en passant par Lohengrin et autre Siegfried)... je continue ?

Pour rebondir sur une question abordée ailleurs, on peut tout à fait ne pas connaître tout le répertoire que je viens de citer. Mais si c'est le cas il est imprudent d'avancer des sentences sur l'importance de telle ou telle tessiture dans les différentes périodes de l'histoire de l'opéra.

Enfin, c'est l'impression que j'ai... (formule magique !)

X
J admet avoir sorti la bourde de l annee! Content? J ai sincerement du mal; a situe la periode veriste. (En plus je voulais plutot parler d une periode qui aurait soudain donner un role preponderant au tenor. Entre le verisme et le baroque.) Qui peut la preciser? J aurais du dire plus simplement que le tenor dans le baroque ou avant Mozart n avait pas la meme importance... qu apres. Maintenant, je ne suis pas theoricien, c est une simple impression.

L.

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Re: L'enlèvement sur Arte

Message par richie3774 » 11 oct. 2004, 17:30

lachlan a écrit : Non mais attend Ritchie, Paris se suffit presque a elle meme. C est triste a dire mais c est vrai! Alors qu il faut au melomane Belge envisager un rayon de 200km pour etancher sa soif, le Parisien n a que lembarras du choix et nous fait baver!
C'est tout à fait logique que l'offre parisienne est plus importante que celle de n'importe quelle ville belge, et je ne vois pas pourquoi je m'en plaindrais.
Sur la 60 taine (?) d operas et recitals auxquels j ai assiste l an dernier, 11 ne concernait que ma bonne petite ville de province.
C'est déjà si pas mal, surtout si on habite en face. :wink:

Hier soir, chez un pote je disais que j avais passer toute l apres midi a Liege pour un opera. Il me regardait avec des yeux incredules en se lamentant de n avoir que Dukas a se mettre sous la dent!


Je dois bien avouer que si je n'avais pas de voiture, je ne verrais rien du tout, et qu'il faut être prêt à faire un peu de route si on veut se faire une jolie saison.

Et malgre tout, qu est ce qu on a? Certes il y a des productions fabuleuses comme Les Huguenots a Liege,
Ne vendons pas la peau de l'ours...
Cecilia (encore) au Bozar, plein d excellent recitals mais qui l on peut entendre partout, d Amsterdam a Paris en passant par le Barbican de Londres! Certes, on aura droit a une nouvelle produc de La Flute, de la reprise d Aida ect. Mais si j avais pas ete voir Manon a Paris et Don Carlos au DNO, jamais je n aurai decouvert Villazon! Domingo a Londres, Edita a Barcelone ect. et jusqu a Rockwell Blake dans un trou encore plus perdu que le mien meme si j aurais pu le voir a Liege dans la Donna del Largo.
Les stars sont rares à chanter en Belgique? Tant mieux, ça laisse de la place à d'autres, et ça diminue les coûts.
L egocentrisme parisien des ODBiens n a qu une explication, le Rayonnement de l Opera de Paris... On ne peut pas y echapper et c est pas plus mal tant que cela profite a notre plaisir.
Cela dit, on a des intervenants qui n intervienne que lors des Festivals du Midi...

L.
Je ne reproche pas aux Parisiens de nous parler de ce qui se passe à Paris, je voulais simplement encourager les ODBiens de province à nous parler de ce qui se passe près de chez eux.

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Message par Geoffroy » 11 oct. 2004, 22:43

lachlan a écrit :Anne Catherine Gillet que les Parisiens decouvriront enfin cette saison!
L.
Erreur ! L'exquise Anne-Catherine a déjà triomphé en 1998 à l'Opéra-Comique (où elle a fini parmi les 6 lauréats du concours des Voix nouvelles grâce à un splendide Cours-la-Reine de Manon) et à la Salle Pleyel où elle était Sola Myrrhis dans une version concertante de Coup de roulis sous la direction de Nelson (aux côtés d'un autre débutant révélé par les voix nouvelles, Stéphane Degout).

Je finissais par désespérer de pouvoir la réentendre (et la revoir) !

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Message par bajazet » 12 oct. 2004, 01:01

Geoffroy a écrit :
lachlan a écrit :Anne Catherine Gillet que les Parisiens decouvriront enfin cette saison!
L.
Erreur ! L'exquise Anne-Catherine a déjà triomphé en 1998 à l'Opéra-Comique (où elle a fini parmi les 6 lauréats du concours des Voix nouvelles grâce à un splendide Cours-la-Reine de Manon) et à la Salle Pleyel où elle était Sola Myrrhis dans une version concertante de Coup de roulis sous la direction de Nelson (aux côtés d'un autre débutant révélé par les voix nouvelles, Stéphane Degout).

Je finissais par désespérer de pouvoir la réentendre (et la revoir) !
Au Capitole de Toulouse il y a 2 ans, elle chantait Woglinde dans Le Crépuscule des Dieux, avec Elsa Maurus et Marie-Nicole Lemieux : un régal pour l'oreille. Gillet m'a fait penser (le parallèle est évidemment approximatif) à la qualité de lumière et d'émotion qu'avait Popp.

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