Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Ce n'est pas vraiment une carabistouille, mais rarement lu pareille bêtise.
Sur l'Ariadne aixoise, dans Libé.
En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.
Sur l'Ariadne aixoise, dans Libé.
En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.
Quanto?
- Il prezzo !
Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Mais une c**ie de cette ampleur, c'est aussi une carabistouille...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
A ranger avec "Vivaldi a composé de la musique d'attente téléphonique, deux cents ans avant l'invention du téléphone".Il prezzo a écrit : ↑06 juil. 2018, 21:30Ce n'est pas vraiment une carabistouille, mais rarement lu pareille bêtise.
Sur l'Ariadne aixoise, dans Libé.
En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Pas vraiment.
La phrase sur Vivaldi est une blague qui a tellement circulé (avec des variantes dans la formulation) qu'elle perd maintenant tout intérêt.
Ce commentaire se veut malin et décalé (je suppose) tout en étant en prise directe avec l'actualité , c'est surtout bête et prétentieux.
La phrase sur Vivaldi est une blague qui a tellement circulé (avec des variantes dans la formulation) qu'elle perd maintenant tout intérêt.
Ce commentaire se veut malin et décalé (je suppose) tout en étant en prise directe avec l'actualité , c'est surtout bête et prétentieux.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
http://next.liberation.fr/culture/1997/ ... nce_210442
A l'occasion de la découverte au disque de Die lustigen Nibelungen d'Oscar Straus, j'ai cherché à en savoir davantage sur cet opus vanté par Alain Lompech et j'en ai relevé une belle de la part d'Eric Dahan.
J'ignore si cette bévue a été relevée dans cette rubrique, mais elle est vraiment énorme et je n'ose envisager un trait d'humour -il serait vraiment très déplacé- de sa plume ce jour de 1997...
<<Coiffés de bananes grotesques, les personnages (racistes, affairistes, alcooliques) débitent des dialogues totalement débiles (le livret a été adapté en français par René Goering, également metteur en scène de l'ouvrage).>>
A l'occasion de la découverte au disque de Die lustigen Nibelungen d'Oscar Straus, j'ai cherché à en savoir davantage sur cet opus vanté par Alain Lompech et j'en ai relevé une belle de la part d'Eric Dahan.
J'ignore si cette bévue a été relevée dans cette rubrique, mais elle est vraiment énorme et je n'ose envisager un trait d'humour -il serait vraiment très déplacé- de sa plume ce jour de 1997...
<<Coiffés de bananes grotesques, les personnages (racistes, affairistes, alcooliques) débitent des dialogues totalement débiles (le livret a été adapté en français par René Goering, également metteur en scène de l'ouvrage).>>
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je lis ceci :
http://next.liberation.fr/culture/1997/ ... nce_210442Rectificatif Dans l'article consacré hier au Festival de Radio-France de Montpellier, une inexplicable erreur de transmission a transformé le nom du directeur de la manifestation, qui s'appelle bel et bien René Koering. Nous prions l'intéressé, ainsi que l'auteur de l'article, d'accepter nos excuses.
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Trop fort Libération : ce n'est jamais la faute du journaliste, mais uniquement celle du pauvre manard !
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Mais ou voit il du macronisme dans Ariane ? Je ne comprends même pas ....Il prezzo a écrit : ↑06 juil. 2018, 21:30Ce n'est pas vraiment une carabistouille, mais rarement lu pareille bêtise.
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En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
A la rigueur dans Capuleti e Montecchi :philipppe a écrit : ↑31 juil. 2018, 14:34Mais ou voit il du macronisme dans Ariane ? Je ne comprends même pas ....Il prezzo a écrit : ↑06 juil. 2018, 21:30Ce n'est pas vraiment une carabistouille, mais rarement lu pareille bêtise.
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En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
LolPlacidoCarrerotti a écrit : ↑31 juil. 2018, 14:57A la rigueur dans Capuleti e Montecchi :philipppe a écrit : ↑31 juil. 2018, 14:34Mais ou voit il du macronisme dans Ariane ? Je ne comprends même pas ....Il prezzo a écrit : ↑06 juil. 2018, 21:30Ce n'est pas vraiment une carabistouille, mais rarement lu pareille bêtise.
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En 1916, Richard Strauss compose Ariane à Naxos sans se douter qu’il met au jour ce qui deviendra cent ans plus tard un hymne fou du macronisme triomphant. Qu’on en juge: «L’homme le plus riche de Vienne» achète deux spectacles pour une de ses fêtes, un opéra tragique et un ballet comique, qu’il ne veut pas voir représentés l’un après l’autre, mais simultanément. Seront donc interprétés sur la même scène la solitude dramatique d’Ariane à Naxos et, en même temps, les déboires de Zerbinetta et de ses quatre amants. Programmer cette œuvre en ouverture du festival d’Aix tient presque du geste politique.