Les carabistouilles des critiques (et des autres)
- HELENE ADAM
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Dans le compte rendu passionné du DVD An Italian Night de Kaufmann, lu dans classique-new
"Après ce Ponchielli solistique d’un lyrisme embrasé a voce sola, voici tout un cycle théâtral, extrait de la dramaturgie la plus tendue, âpre de Cavalleria Rusticana de Mascagni, opposant Santuzza et Turiddu, ex amants ici affrontés car elle ne l’aime plus désormais, ce qu’il n’accepte pas : un duo mordant, félin là encore, qui se termine comme chez Bizet (Carmen) par l’assassinat de la jeune femme "
http://www.classiquenews.com/cd-critiqu ... ical-2018/
"Après ce Ponchielli solistique d’un lyrisme embrasé a voce sola, voici tout un cycle théâtral, extrait de la dramaturgie la plus tendue, âpre de Cavalleria Rusticana de Mascagni, opposant Santuzza et Turiddu, ex amants ici affrontés car elle ne l’aime plus désormais, ce qu’il n’accepte pas : un duo mordant, félin là encore, qui se termine comme chez Bizet (Carmen) par l’assassinat de la jeune femme "
http://www.classiquenews.com/cd-critiqu ... ical-2018/
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
On peut à la rigueur admettre que le (ou la) journaliste de LCI, sous le coup de l'émotion (ou de la précipitation), se soit mélangé les pinceaux avec Berganza, mais là, franchement, les bras m'en tombent...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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- Ténor
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Et Lisner ! Vous savez ce qu'il a dit de Montserrat ? Qu'elle avait inspiré Hergé pour la Castafiore ! C'est encore plus gros que Carmen !
M. Lisner, Hergé a sorti le premier album de Tintin avec la Castafiore quand Montserrat avait 6 ans. Elle avait tous les dons, sauf la précocité...
M. Lisner, Hergé a sorti le premier album de Tintin avec la Castafiore quand Montserrat avait 6 ans. Elle avait tous les dons, sauf la précocité...
- PlacidoCarrerotti
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Sur FM j’ai appris que Vienne était une ville métissée a l’époque de Mozart. Ce qui expliquerait la composition de l’Enlèvement au Sérail. Sait-on où se trouve des vestiges des sérails viennois ?
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Tout dépend de ce qu'on appelle "métissage" : ça se limite peut-être aux ressortissants de l'empire austro-hongrois de l'époque. Et, effectivement, les nationalités devaient se croiser pas mal à l'époque.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Sur FO, commentaire de S Yoncheva après sa 1ère de Medea à Berlin, rapporté par Christophe Rizoud:
« Je souhaite que plus de théâtres ouvrent leur scène et leur esprit à ce chef d’œuvre absolu, oublient les mythes et les traditions et donnent leur feu vert à des chanteurs de la nouvelle génération pour qu’ils expriment leur art dans ce type d’ouvrage. Nous sommes seuls responsables que l’opéra ne devienne pas une relique poussiéreuse ou une attraction touristique. Ne l’oublions pas ». Un appel à tourner la page Callas ?
Je ne comprends pas bien la conclusion de Rizoud: Callas n'était elle pas la première à avoir ressorti de l'ombre des oeuvres oubliées, telle que Medea justement.
Carabistouille ?
« Je souhaite que plus de théâtres ouvrent leur scène et leur esprit à ce chef d’œuvre absolu, oublient les mythes et les traditions et donnent leur feu vert à des chanteurs de la nouvelle génération pour qu’ils expriment leur art dans ce type d’ouvrage. Nous sommes seuls responsables que l’opéra ne devienne pas une relique poussiéreuse ou une attraction touristique. Ne l’oublions pas ». Un appel à tourner la page Callas ?
Je ne comprends pas bien la conclusion de Rizoud: Callas n'était elle pas la première à avoir ressorti de l'ombre des oeuvres oubliées, telle que Medea justement.
Carabistouille ?
Quanto?
- Il prezzo !
Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
- Il prezzo !
Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je crois que c'est plus une allusion aux comparaisons qui ont été faites entre Yoncheva et Callas. Certains, ici même, lui trouvent des accents "callassiens", voire voient en elle une sorte de "nouvelle Callas" . Peut-être une façon de dire qu'elle va aller de l'avant et oublier les références "callassiennes" ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
https://www.ladyalert.com/jenifer-ne-ch ... =FR35JBAd6
Bartoli arrête sa carrière...?!
On a eu chaud
Bartoli arrête sa carrière...?!
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Quanto?
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Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
J'écoute Richard Martet dans le Classic Club de France Musique du vendredi 5 octobre. L'émission commence par un air de Marcel chanté par Siepi qui ajoute à la fin de son air un ut-grave (non écrit sur la partition). Et Richard Martet d'expliquer que c'est un mi grave, et qui le répète, au cas où une étourderie l'aurait poussé au lapsus.
Je n'en veux pas aux critiques de ne pas identifier un aigu, un grave, une tonalité, etc, car ils ont d'autres qualités, s'ils n'ont pas celle d'identifier la fréquence des notes. Mais s'ils ne savent pas (ce qui arrive à tout le monde), qu'ils se taisent plutôt que de dire une erreur.
Je n'en veux pas aux critiques de ne pas identifier un aigu, un grave, une tonalité, etc, car ils ont d'autres qualités, s'ils n'ont pas celle d'identifier la fréquence des notes. Mais s'ils ne savent pas (ce qui arrive à tout le monde), qu'ils se taisent plutôt que de dire une erreur.