C'est l'idée!PlacidoCarrerotti a écrit : ↑28 sept. 2017, 14:13Madame Michu hésitait à prendre des places, mais comme il y a rupture avec Traviata, elle ne veut plus manquer ça ?
Les carabistouilles des critiques (et des autres)
- David-Opera
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
GéantPlacidoCarrerotti a écrit : ↑28 sept. 2017, 14:13Madame Michu hésitait à prendre des places, mais comme il y a rupture avec Traviata, elle ne veut plus manquer ça ?
(je me demandais si Jordan n'avait pas fait écrire son papier par Lissner, le roi du quizz....)
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je suis d'accord.David-Opera a écrit : ↑28 sept. 2017, 13:42Je n'imagine pas Jordan ne pas connaître la chronologie des œuvres de Verdi, mais il n'y a que des passionnés pour s'y intéresser de près.
Il simplifie donc le discours afin de toucher le plus grand nombre :
Traviata, Trovatore, Rigoletto, pas mal de monde connait. Quant à Aroldo ou Le Bal Masqué, là, cela devient plus pointu.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Dans le Monde daté du 30/09/2017, on trouve ce portrait de Philippe Jordan en répétition de Don Carlos par Marie-Aude Roux : "Manières
courtoises, look classique, une apparente sérénité transparaît sur le beau visage au grand front de Philippe Jordan, dont la juvénilité laisse encore peu de place au creusement du temps.Svelte, grand, sportif, le jeune maestro au regard bleu, incisif et clair, a cultivé à l’excès la musculation jusqu’à ce qu’un faux mouvement à la dernière de Moïse et Aaron, de Schoenberg,le 9 novembre 2015, le contraigne à annuler deux mois de concerts. "
Après cette puissante évocation, l'article se conclut ainsi : "Sans doute Philippe Jordan mettra-t-il dans ses bagages ses deux chats parisiens, Liam et
Léon, lesquels devront parfaire leur éducation musicale et surmonter leur aversion pour Haydn, père du classicisme viennois,dont ils ont déchiqueté une partition imprudemment restée sur le piano du salon".
Un apport décisif à la compréhension d'un artiste.
courtoises, look classique, une apparente sérénité transparaît sur le beau visage au grand front de Philippe Jordan, dont la juvénilité laisse encore peu de place au creusement du temps.Svelte, grand, sportif, le jeune maestro au regard bleu, incisif et clair, a cultivé à l’excès la musculation jusqu’à ce qu’un faux mouvement à la dernière de Moïse et Aaron, de Schoenberg,le 9 novembre 2015, le contraigne à annuler deux mois de concerts. "
Après cette puissante évocation, l'article se conclut ainsi : "Sans doute Philippe Jordan mettra-t-il dans ses bagages ses deux chats parisiens, Liam et
Léon, lesquels devront parfaire leur éducation musicale et surmonter leur aversion pour Haydn, père du classicisme viennois,dont ils ont déchiqueté une partition imprudemment restée sur le piano du salon".
Un apport décisif à la compréhension d'un artiste.
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
En effet ! C'est édifiant...
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Est ce que sont 2 des 3 chats de yannick Nezet-Seguin ?jeantoulouse a écrit : ↑29 sept. 2017, 13:30Après cette puissante évocation, l'article se conclut ainsi : "Sans doute Philippe Jordan mettra-t-il dans ses bagages ses deux chats parisiens, Liam et Léon, lesquels devront parfaire leur éducation musicale et surmonter leur aversion pour Haydn, père du classicisme viennois,dont ils ont déchiqueté une partition imprudemment restée sur le piano du salon".
Y a anguille sous roche ou matou sous le piano !!!
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
MariaStuarda a écrit : ↑29 sept. 2017, 14:53Est ce que sont 2 des 3 chats de yannick Nezet-Seguin ?jeantoulouse a écrit : ↑29 sept. 2017, 13:30Après cette puissante évocation, l'article se conclut ainsi : "Sans doute Philippe Jordan mettra-t-il dans ses bagages ses deux chats parisiens, Liam et Léon, lesquels devront parfaire leur éducation musicale et surmonter leur aversion pour Haydn, père du classicisme viennois,dont ils ont déchiqueté une partition imprudemment restée sur le piano du salon".
Y a anguille sous roche ou matou sous le piano !!!
ce qui est sûr et ça rejoint effectivement d'autres discussions , (qu'ils soient à voile ou à vapeur , peu importe ) les musiciens et les artistes particulièrement dans le monde lyrique sont regardés plus que jamais pour leur apparence .
Nous sommes dans un monde de l'image qui influence dramatiquement le jugement .
Kaufmann doit aujourd'hui autant son succès à sa plastique avantageuse et à son joli minois qu'à sa voix et aujourd'hui Grigolo est une coqueluche pour la même raison .
C'est le même délire chez les barytons .
Je pense que ça fonctionne surtout pour les images masculines ( de la part des femmes et des hommes ) .
Je pense que la séduction de l'image est moins prégnante pour les chanteuses , mais peut être je me trompe ...
La question est :
est-ce pour comme Callas en a montré la voie être au plus près de l'incarnation du personnage théâtral , ou est-ce aujourd'hui pour répondre à l'attractivité , à la séduction érotique de l'image ?
Quand on lit cette "critique'" et d'autres sur le corps de l'artiste (aujourd'hui du chef d'orchestre , avec Karajan , il y avait déjà quelque chose de ça ...mais on le reliait non à l'image séductrice elle-même du corps , mais à une représentation du Chef , dans sa gestuelle , dans ses interjections - on publiait nombre d'extraits de répétitions pour entendre le chef hurler ses Kommandements ) on se dit qu'il s'agit bien d'une séduction travaillée .
non ?
Bernard
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Vrai beau débat Bernard, en effet. (Plus intéressant à mon avis, que le simple "je suis agacé par les propos de Vittorio sur YNS).
Continuons peut-être à le mener dans un autre fil, par contre ?
Et pour ne pas faire amalgame, pas la peine non plus de le traiter dans le fil "homosexualité".
Tu ouvres un fil ?
Continuons peut-être à le mener dans un autre fil, par contre ?
Et pour ne pas faire amalgame, pas la peine non plus de le traiter dans le fil "homosexualité".
Tu ouvres un fil ?
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Cet article est surtout ridicule, il n'y a pas là matière à amorcer un débat . Si le physique de Jordan était, disons quelconque, la rédactrice aurait trouvé autre chose (ses goûts vestimentaires, son plat préféré ou Dieu sait quoi) pour meubler.
L'anecdote sur les chats destructeurs de partitions est amusante, mais il n'y a pas de quoi en faire un plat. C'est juste un détail qui peut "pimenter" une interview...
L'anecdote sur les chats destructeurs de partitions est amusante, mais il n'y a pas de quoi en faire un plat. C'est juste un détail qui peut "pimenter" une interview...
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je trouve ça tout de même révélateur que le très auto-proclamé journal si sérieux "Le monde" verse également dans ce genre d'article.micaela a écrit : ↑29 sept. 2017, 16:23Cet article est surtout ridicule, il n'y a pas là matière à amorcer un débat . Si le physique de Jordan était, disons quelconque, la rédactrice aurait trouvé autre chose (ses goûts vestimentaires, son plat préféré ou Dieu sait quoi) pour meubler.
L'anecdote sur les chats destructeurs de partitions est amusante, mais il n'y a pas de quoi en faire un plat. C'est juste un détail qui peut "pimenter" une interview...