Là, j'avoue que c'est un "must". Voilà ce qui arrive quand on se risque à parler de quelque chose que l'on n'a pas vulezards_florissants a écrit : ↑01 juil. 2017, 19:55Critique Cenerentola Gallienne. De mieux en mieux !
https://www.bluewin.ch/fr/divertissemen ... opera.html
Les carabistouilles des critiques (et des autres)
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Non seulement qu'on n'a pas vu, mais dans un domaine auquel visiblement on ne connaît rien (ça n'est même pas un vague copié/collé d'autres articles). On se demande d'ailleurs ce que vient faire une critique d'un opéra dans cette page, quand on voit les autres articles.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Qu'il vaut mieux que Jonas ne retienne pas son souffle le 12 avril prochain ?
Bernard
En tout cas 3200 Euros /personne pour un second acte de Tristan et un Luisa Miller... C'est bonbon dans cette officine ....
Qu'il vaut mieux que Jonas ne retienne pas son souffle le 12 avril prochain ?
Bernard
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Je pensais que tu serais plus sensible au concept de "prise de rôle", s'agissant d'un seul acte en concert ...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
J'ai renoncé à la bagarre sur cette notion Tu as raison, ça n'a rien d'une prise de rôle.. Surtout pour Tristan.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑07 juil. 2017, 15:47Je pensais que tu serais plus sensible au concept de "prise de rôle", s'agissant d'un seul acte en concert ...
(mais nous y serons quand même, car s'il est en forme, d'un second acte en concert j'en attends une magie... Ça m'a toujours paru être fait pour Jonas. Le rôle en entier sera une autre paire de manches.)
Ceci dit qu'elle enflure de la réclame !
Bernard
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Il y en a qui confondent Chénier et Lecouvreur ...
https://www.classiquenews.com/opera-act ... -violetta/
https://www.classiquenews.com/opera-act ... -violetta/
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
À propos de L'Ange de Nisida donné en version concert les 18 et 21 juillet 2018 au ROH, ce sera interprété en italien selon Ôlyrix. C'est bien la peine de faire appel à des chanteurs francophones...
[Source : « Le Royal Opera House de Londres annonce sa saison 2017/2018 » – Ôlyrix, 06/04/2017]
[Source : « Le Royal Opera House de Londres annonce sa saison 2017/2018 » – Ôlyrix, 06/04/2017]
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
Les carabistouilles de Philippe Jordan, à propos de Don Carlos.
« Tout compositeur qui, à cette époque, venait créer un opéra à Paris, se devait de rendre hommage au grand opéra tel que Meyerbeer l’avait défini. Un style auquel se sont pliés Wagner avec Tannhäuser, Rossini avec Guillaume Tell et Verdi, dès 1855, avec Les Vêpres siciliennes ».
Guillaume Tell (1829) s’inspirerait donc du style inventé par Meyerbeer pour son premier ouvrage pour Paris, Robert le Diable (1831). C’est fort. Départageons les deux compositeurs : l’inventeur du Grand opéra français, c’est Auber avec La Muette de Portici (1828).
« Nous écartons de notre production ce ballet qui, d’un point de vue dramaturgique, n’aurait aucun sens ».
Résumé du premier tableau de l’acte III (Wiki : c’était pas dur à trouver, même pour Jordan) : La fête en l'honneur du mariage bat son plein, et Élisabeth, qui ne se sent pas le cœur de rester, demande à Eboli de prendre ses vêtements et de se faire passer pour elle dans le ballet La Péregrina qui va être donné. La princesse espère séduire Carlos et lui déclarer enfin son amour au cours de cette nuit. C’est donc le ballet qui justifie que Carlos prenne Eboli pour Elisabeth, situation qui fait rire à chaque fois aujourd’hui faute d’exposition.
« En incorporant une intrigue politique au cœur de l’œuvre, il (Verdi) rompt avec la trilogie Rigoletto - Le Trouvère - La Traviata où la narration convergeait exclusivement vers une romance amoureuse ».
Il (Verdi) n’incorpore rien du tout : le compositeur a accepté le livret qu’on lui proposait, lequel comme Les Huguenots, Les Vêpres Siciliennes, Guillaume Tell, La Muette de Portici, etc. comporte un aspect politique.
Notons enfin l’anglicisme « horaires décents ».
« Tout compositeur qui, à cette époque, venait créer un opéra à Paris, se devait de rendre hommage au grand opéra tel que Meyerbeer l’avait défini. Un style auquel se sont pliés Wagner avec Tannhäuser, Rossini avec Guillaume Tell et Verdi, dès 1855, avec Les Vêpres siciliennes ».
Guillaume Tell (1829) s’inspirerait donc du style inventé par Meyerbeer pour son premier ouvrage pour Paris, Robert le Diable (1831). C’est fort. Départageons les deux compositeurs : l’inventeur du Grand opéra français, c’est Auber avec La Muette de Portici (1828).
« Nous écartons de notre production ce ballet qui, d’un point de vue dramaturgique, n’aurait aucun sens ».
Résumé du premier tableau de l’acte III (Wiki : c’était pas dur à trouver, même pour Jordan) : La fête en l'honneur du mariage bat son plein, et Élisabeth, qui ne se sent pas le cœur de rester, demande à Eboli de prendre ses vêtements et de se faire passer pour elle dans le ballet La Péregrina qui va être donné. La princesse espère séduire Carlos et lui déclarer enfin son amour au cours de cette nuit. C’est donc le ballet qui justifie que Carlos prenne Eboli pour Elisabeth, situation qui fait rire à chaque fois aujourd’hui faute d’exposition.
« En incorporant une intrigue politique au cœur de l’œuvre, il (Verdi) rompt avec la trilogie Rigoletto - Le Trouvère - La Traviata où la narration convergeait exclusivement vers une romance amoureuse ».
Il (Verdi) n’incorpore rien du tout : le compositeur a accepté le livret qu’on lui proposait, lequel comme Les Huguenots, Les Vêpres Siciliennes, Guillaume Tell, La Muette de Portici, etc. comporte un aspect politique.
Notons enfin l’anglicisme « horaires décents ».
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Les carabistouilles des critiques (et des autres)
En fait, on peut tout à fait ne pas jouer le ballet (et seulement l'évoquer), mais ce qui est important dans la version des répétitions de 1866 et de 1867 est que l'acte commence avec l'échange de vêtements entre Elisabeth et Eboli, et explique donc la méprise de la rencontre entre Eboli et Don Carlos, ce que l'on ne comprend pas dans la version de Milan en quatre actes.
Surtout que juste avant le ballet, Eboli termine avec les mots "Je veux enivrer d'amour Carlos, le prince au cœur sombre", et que la scène suivante débute avec Don Carlos "A minuit au jardin de la Reine..".
Si Philippe Jordan est fidèle à la version de 1866, on entendra le chœur en coulisse comme transition (cette courte transition a été supprimée en mars 1867).
Surtout que juste avant le ballet, Eboli termine avec les mots "Je veux enivrer d'amour Carlos, le prince au cœur sombre", et que la scène suivante débute avec Don Carlos "A minuit au jardin de la Reine..".
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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