I Vespri et qu'est devenue Susan Dunn?
I Vespri et qu'est devenue Susan Dunn?
Je viens de voir I Vespri sur Mezzo (Bologne 1986 je crois). Je n'ai jamais pu voir cette oeuvre. Je ne comprends pas pourquoi on la donne si peu. Ce n'est pas du Verdi inférieur à mes yeux. J'aime beaucoup. La direction du jeune Chailly est fougueuse comme je l'aime (oui, j'aime les tempéraments fougueux )
En entendant Susan Dunn je m'interroge: qu'est-elle devenue? Je l'ai perdue sur mes écrans Radar. A-t-elle fait surtout une carrière hors Europe? A-t-elle dû interrompre sa carrière? J'avoue mon ignorance.
En tout cas son "Arrigo" du 4e acte est bien beau. D'ailleurs le public italien ne mégotte pas ses "brava". Le timbre était vraiment ravissant; elle a des piani, du souffle et de la musicalité... bien qu'elle soit scéniquement empotée et froide. Mais vocalement, je m'en contenterais bien aujourd'hui.
En entendant Susan Dunn je m'interroge: qu'est-elle devenue? Je l'ai perdue sur mes écrans Radar. A-t-elle fait surtout une carrière hors Europe? A-t-elle dû interrompre sa carrière? J'avoue mon ignorance.
En tout cas son "Arrigo" du 4e acte est bien beau. D'ailleurs le public italien ne mégotte pas ses "brava". Le timbre était vraiment ravissant; elle a des piani, du souffle et de la musicalité... bien qu'elle soit scéniquement empotée et froide. Mais vocalement, je m'en contenterais bien aujourd'hui.
- PlacidoCarrerotti
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Elle a perdu la voix et en conséquence disparu des scènes. Comble de la cocasserie, elle donne aujourd'hui des cours de chant dans une université américaine.
J'ai deux grands souvenirs avec elle : ces "Vespri" bien entendu (production statique mais ma-gni-fique" : l'apogée égalemement de Luchetti, autre grand disparu) et un "Stabat" à Pesaro : non pas pour son interprétation de Rossini, mais pour l'avoir vu monter avec toute la famille Merritt dans un mini bus ; ça rappelait cette plaisanterie célèbre : "comment met-on 4 éléphants dans une deux-chevaux ?". Inénarable.
Elle avait également fait une "Aida" au TCE en 86, dont je ne garde à peu près aucun souvenir si ce n'est une Miltcheva déchaînée.
J'ai deux grands souvenirs avec elle : ces "Vespri" bien entendu (production statique mais ma-gni-fique" : l'apogée égalemement de Luchetti, autre grand disparu) et un "Stabat" à Pesaro : non pas pour son interprétation de Rossini, mais pour l'avoir vu monter avec toute la famille Merritt dans un mini bus ; ça rappelait cette plaisanterie célèbre : "comment met-on 4 éléphants dans une deux-chevaux ?". Inénarable.
Elle avait également fait une "Aida" au TCE en 86, dont je ne garde à peu près aucun souvenir si ce n'est une Miltcheva déchaînée.
- Xavier
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Re: I Vespri et qu'est devenue Susan Dunn?
OOOPS ! Ca repasse ? J'avais vu cette production précédement et malgré les babouïnages de Giaotti je souhaitais ardemment la revoir, ayant fait l'erreur de ne pas l'enregistrer.valery a écrit :Je viens de voir I Vespri sur Mezzo (Bologne 1986 je crois). Je n'ai jamais pu voir cette oeuvre. Je ne comprends pas pourquoi on la donne si peu. Ce n'est pas du Verdi inférieur à mes yeux. J'aime beaucoup. La direction du jeune Chailly est fougueuse comme je l'aime (oui, j'aime les tempéraments fougueux )
En entendant Susan Dunn je m'interroge: qu'est-elle devenue? Je l'ai perdue sur mes écrans Radar. A-t-elle fait surtout une carrière hors Europe? A-t-elle dû interrompre sa carrière? J'avoue mon ignorance.
En tout cas son "Arrigo" du 4e acte est bien beau. D'ailleurs le public italien ne mégotte pas ses "brava". Le timbre était vraiment ravissant; elle a des piani, du souffle et de la musicalité... bien qu'elle soit scéniquement empotée et froide. Mais vocalement, je m'en contenterais bien aujourd'hui.
J'avais été tellement impressionné par ces Vêpres, oeuvre que je découvrais à cette occasion, que j'en avais écrit un très long commentaire sur FO.
C'est vrai que Susan Dunn y était splendide, tout comme d'ailleurs Luchetti et bien entendu Leo Nucci, alors dans les premières années de sa maintenant longue et juste célébrité.
Et puis, hors le ballet, il s'agissait de la partition complète, ce qui pour Les vêpres (ou I vespri) n'est pas toujours le cas.
J'ai malheureusement peu d'espoir qu'on reprenne la production de Paris, Gégé-le-Belge oblige. Malgré son dispositif scénique assez quelconque, c'était vraiment un plaisir d'entendre cette oeuvre sur scène en entier et dans la version originale.
Pour en revenir à Susan Dunn, elle passe aussi régulièrement sur Mezzo dans une production de Giovanna d'Arco avec Bruson (et Cupido ?). Elle avait aussi enregistré chez Decca un récital avec Chailly mélant, si ma mémoire est bonne, Verdi à Wagner. Bien que n'étant plus édité (évidemment !), on le trouve assez souvent chez les revendeurs.
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Re: I Vespri et qu'est devenue Susan Dunn?
Pour les adhérents de la bibliothèque municipale de Paris : le CD est empruntable à Port-Royal.Xavier a écrit :
Pour en revenir à Susan Dunn, elle passe aussi régulièrement sur Mezzo dans une production de Giovanna d'Arco avec Bruson (et Cupido ?). Elle avait aussi enregistré chez Decca un récital avec Chailly mélant, si ma mémoire est bonne, Verdi à Wagner. Bien que n'étant plus édité (évidemment !), on le trouve assez souvent chez les revendeurs.
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J'ai eu la chance de voir cette production des Vespri au comunale de Bologne. Susan Dunn avait une voix extraordinaire à qui ne rend pas justice la qualité de l'enregistrement video. Une vraie voix verdienne (ampleur, timbre, pianissimi) qui n'existe pas aujourd'hui.
Avez-vous remarqué la presence de Anna Caterina Antonacci dans Ninetta??? Quel luxe...!
Avez-vous remarqué la presence de Anna Caterina Antonacci dans Ninetta??? Quel luxe...!
Je conseille ardemment Susan Dunn dans les Gurrelieder de Schönberg, où sa Tove est absolument magnifique (avec Fassbaender, qui glace le sang en Ramier), direction Chailly avec le Concertgebouw: enregistrement Decca, récemment reparu en collection économique (mais peut-être pas encore distribué en France).
Si ma mémoire est bonne, elle est aussi la soliste d'un autre disque de Chailly, la Messe en ut de Beethoven (Decca): ?uvre splendide, à découvrir le cas échéant.
Si ma mémoire est bonne, elle est aussi la soliste d'un autre disque de Chailly, la Messe en ut de Beethoven (Decca): ?uvre splendide, à découvrir le cas échéant.
- PateEnCroute
- Messages : 13
- Enregistré le : 12 sept. 2004, 23:00
Mea culpa, pasticcio caro! C'est bien le Radio-symphonique de Berlin.
Pour ceux qui ne connaitraient pas ces Gurrelieder, la seule première partie (celle où interviennent Dunn et Fassbaender) est une des plus belles pages du post-romantisme, et Susan Dunn apaise presque le regret de ne pas entendre dans le rôle de Tove Margaret Price (laquelle l'avait chanté tardivement à Montpellier et Paris en 1991 ou 1992).
Pour ceux qui ne connaitraient pas ces Gurrelieder, la seule première partie (celle où interviennent Dunn et Fassbaender) est une des plus belles pages du post-romantisme, et Susan Dunn apaise presque le regret de ne pas entendre dans le rôle de Tove Margaret Price (laquelle l'avait chanté tardivement à Montpellier et Paris en 1991 ou 1992).
Susan Dunn en aïda
Quelqu'un aurait-il cette Aïda donnéeà Paris en 1986 ?
J'avais bien aimée cette chanteuse dans I Vespri de 1986. J'avais lu (je ne sais plus où) qu'elle avait été malade l'obligeant à écourter sa carrière.
Vince
J'avais bien aimée cette chanteuse dans I Vespri de 1986. J'avais lu (je ne sais plus où) qu'elle avait été malade l'obligeant à écourter sa carrière.
Vince