Je n'ai jamais constaté cela, encore cette année (voir Elektra avec Goerke, ou cette terrible Sémiramide), et c'est pire à Vienne.
Seuls les chanteurs excellents acteurs par nature compensent les lacunes des metteurs en scène.
Je n'ai jamais constaté cela, encore cette année (voir Elektra avec Goerke, ou cette terrible Sémiramide), et c'est pire à Vienne.
J’ai bien dit 3 opéras. A l’époque le ballet devait être cantonné à Garnier (encore une idée loufoque).David-Opera a écrit : ↑09 déc. 2018, 15:17Régulièrement il arrive d'avoir 3 spectacles au cours de la même semaine à Bastille.
La semaine prochaine, Simon Boccanegra, Cendrillon, La Traviata (mais au Met on ne joue pas de ballets).
En octobre, on a eu Tristan, Les Huguenots et La Traviata au cours de la même semaine.
Yang est arrivé quelques jours avant la premier des Huguenots et ça n’a rien changé.David-Opera a écrit : ↑09 déc. 2018, 15:42L'Opéra de Paris impose un nombre de répétitions plus élevé qu'au Met ou Vienne - et les artistes en savent quelque chose, car certains refusent de jouer le jeu - ce qui ne permet pas d'envisager un rythme de production en public aussi élevé.
A Paris, une mise en scène ne se limite pas à des décors, et par ailleurs, le Met et l'Opéra de Vienne, comme je l'ai montré sur les fils comparatifs des différentes maisons, se centrent sur un répertoire plus restreint que l'Onp (- de 180 oeuvres en 45 ans dans ces deux maisons, et plus de 220 oeuvres à l'Onp sur la mėme durée).
Oui, mais cela est au moins indispensable pour les nouvelles productions, et à l'Onp, 8 à 10 nouvelles productions sont prévues chaque saison (pour les opéras, et autant pour les ballets), contre 5 à 6 au Met, et 3 à Vienne.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑09 déc. 2018, 16:17Bref, je ne partirais pas sur cette généralité consistant à affirmer qu’on a toujours besoin de longues répétitions pour réussir un spectacle.
David-Opera a écrit : ↑09 déc. 2018, 16:00Je n'ai jamais constaté cela, encore cette année (voir Elektra avec Goerke, ou cette terrible Sémiramide), et c'est pire à Vienne.
Seuls les chanteurs excellents acteurs par nature compensent les lacunes des metteurs en scène.
En vrac :PlacidoCarrerotti a écrit : ↑09 déc. 2018, 16:17Yang est arrivé quelques jours avant la premier des Huguenots et ça n’a rien changé.David-Opera a écrit : ↑09 déc. 2018, 15:42L'Opéra de Paris impose un nombre de répétitions plus élevé qu'au Met ou Vienne - et les artistes en savent quelque chose, car certains refusent de jouer le jeu - ce qui ne permet pas d'envisager un rythme de production en public aussi élevé.
A Paris, une mise en scène ne se limite pas à des décors, et par ailleurs, le Met et l'Opéra de Vienne, comme je l'ai montré sur les fils comparatifs des différentes maisons, se centrent sur un répertoire plus restreint que l'Onp (- de 180 oeuvres en 45 ans dans ces deux maisons, et plus de 220 oeuvres à l'Onp sur la mėme durée).
Berganza avait claqué la porte au Châtelet a cause de répétitions interminables auxquelles elle assistait le cul sur un tabouret parce que le metteur en scène n’avait pas les idées claires.
Il n’y a pas eu de répétitions pour la Carmen avec Garanca et Alagna et c’était la meilleure..
Bref, je ne partirais pas sur cette généralité consistant à affirmer qu’on a toujours besoin de longues répétitions pour réussir un spectacle.
Fantastique ton document, merci !!
J'ai assisté à pas mal de répétitions de metteurs en scène que l'on nous présente comme des génies de la pensée ces vingt dernières années, et globalement, pour 2/3 d'entre eux c'est effectivement l'improvisation totale, d'où le ras-le-bol qui a commencé à s'installer chez certains chanteurs qui refusent désormais de se plier aux agendas de répétitions qui leur font perdre du temps (grosso modo, seuls les 10% de chanteurs très demandés peuvent se permettre de sécher les répétitions).PlacidoCarrerotti a écrit : ↑09 déc. 2018, 16:17Berganza avait claqué la porte au Châtelet a cause de répétitions interminables auxquelles elle assistait le cul sur un tabouret parce que le metteur en scène n’avait pas les idées claires.
Tout à fait mon ressenti. Quand certains se demandent comment nous faisons pour voyager et sortir autant, je suis effarée de voir le prix d'un s.u.v. ou d'un smartphone, et je me résigner à rester locataire.