je crois que tu n'as pas du tout compris ce que je suggérais, sans doute me suis-je mal exprimée ou tu as "traduit" mon propos de manière trop rapide, allez savoirDavid-Opera a écrit : ↑21 déc. 2018, 09:08Pour moi c'est très clair, à Paris les grandes voix intéressent moins qu'à New-York, et seuls les passionnés de voix seront frustrés.
Les deux galas de Garnier regroupent au contraire de très grandes voix -le MET, question de "niveau"- ne faisait pas mieux, ce n'est donc absolument pas la question. Yoncheva, Netrebko, Tézier et Hymel, cela "rivalise" parfaitement avec le niveau des invités du MET (où étaient d'ailleurs Yoncheva, Netrebko et Eyvazov donc trois des cinq). Là tu fais fausse route.
Ce qui me chiffonne n'est donc absolument pas ce qui est commun -évidemment- mais ce qui est différent : le MET avait défini un gala le plus large possible, avec le maximum de grands artistes ayant marqué les années du MET, sans les superstars d'ailleurs puisque ni Kaufmann, ni Florez n'avaient pu faire le déplacement, ce n'était donc pas le problème du tout, mais avec de grands moments d'émotion (Hvorotovski par exemple...), et pléthore d'artistes de toutes sortes, rendant compte de la diversité de l'art lyrique et de sa richesse.
Là, à Garnier, ce sont deux concerts que l'on aurait pu avoir sans concept de gala des 350 ans, tant par le programme que par le faible nombre d'artistes à chaque fois.