Traviata et Toulouse, une histoire d'amour
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- Baryton
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Traviata et Toulouse, une histoire d'amour
Alors même que Carmen n'avait bénéficié la saison dernière que de 7 représentations, La Traviata qui ouvre la saison toulousaine était programmée pour 8. La demande est telle que le Capitole s'est vu contraint d'ajouter une neuvième le soir même de la dernière le dimanche 7 octobre à 20h 30. C'est à notre connaissance la première fois dans l'histoire récente de ce théâtre, sans que l'on sache encore ce que nous réservent George Petrou à la direction musicale et Pierre Rambert pour sa première mise en scène, qu'une œuvre lyrique suscite ici un tel emballement.Il est vrai que le chef d’œuvre de Verdi n'avait pas été donné au Capitole depuis , depuis... depuis quand au fait ?
Re: Traviata et Toulouse, une histoire d'amour
Jean, la distribution est à ce point excitante ?
Bernard
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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- Baryton
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Re: Traviata et Toulouse, une histoire d'amour
Les deux distributions sont intéressantes. La "première" Violetta sera la soprano roumaine Anita Hartig qui s'était montrée éblouissante dans Marguerite de Faust en 2016. La "seconde"est une jeune hongroise Polina Pastirchak dont le site permet de déceler de réelles promesses. Germont se partage entre Airam Hernandez et le ténor français Kevin Amiel. La direction est assurée par George Petrou dont on connait le talent et l'engagement et qui accompagnera par ailleurs le 6 octobre le récital de Max Emmanuel Cencic. Nicola Alaimo s'avère le plus connu des chanteurs engagés : mais on ne choisit pas une Traviata pour Germont père !
Tu le vois, de belles perspectives, des paris sur l'avenir, mais rien qui a priori puisse faire se déplacer les foules. Verdi reste à Toulouse, quelle que soit l’œuvre, le compositeur phare qui fait (presque) toujours le plein, a fortiori avec La Traviata . Mais on sent nettement que sur cette rentrée lyrique (effet Ghristi sans aucun doute) la fièvre monte.
Et les abonnements ont progressé de 10%...
Tu le vois, de belles perspectives, des paris sur l'avenir, mais rien qui a priori puisse faire se déplacer les foules. Verdi reste à Toulouse, quelle que soit l’œuvre, le compositeur phare qui fait (presque) toujours le plein, a fortiori avec La Traviata . Mais on sent nettement que sur cette rentrée lyrique (effet Ghristi sans aucun doute) la fièvre monte.
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